SNK pourrait bien marquer le début d'une nouvelle ère où l'argent de l'or noir du Moyen-Orient (le pétrole) serait investi dans le jeu vidéo, domaine restant aujourd'hui l'une des principales source de dépenses de la partie du budget attribuée aux loisirs dans un ménage moyen. De plus, bien que moins intéressant que d'autres marchés du point de vue du nombre de clients potentiels, cette région s'ouvre de plus en plus au monde du jeu vidéo, et a déjà investi dans certains circuits esport officiels, tandis que des joueurs venus de cette région se sont imposés sur différentes scènes, l'exemple le plus connu étant Arslan Ash vainqueur des EVO 2019 et EVO Japan 2019 sur Tekken 7.
SNK a signé ce 26 novembre, un transfert de stock-options (Le système des stock-options permet à un salarié de souscrire ou d’acheter des actions ou des certificats d’investissement, de son entreprise, à un prix d’exercice déterminé le jour où l’option est consentie. Ce système peut exister que l'entreprise soit côtée ou non en Bourse.) avec EGDC (Electronics Gaming Development Company), une entreprise d'Arabie Saoudite. Si le transfert se fait, l'entreprise pourra alors 3 mois plus tard acquérir d'autres titres pour devenir l'actionnaire principal, à supposer que les autre actionnaires majeurs n'interviennent pas, ayant également le droit de se porter acquéreur de ces titres.
Bien que traditionnellement implanté au Japon, SNK s'est développé dans toute l'Asie orientale, les filiales sud-coréennes et hongkongaises du studio sont au moins aussi importantes que la filiale mère, tandis que les actionnaires principaux actuels sont des sociétés hongkongaises et chinoises. L'entreprise ne devrait donc pas trop être bouleversée par ces changements, même si des postes clefs pourraient être attribués à de nouvelles têtes. Si cette acquisition se révèle être un succès, ce genre de reprise pourrait se populariser à l'avenir.