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Le 24 mars dernier, Rogue Warriors, équipe chinoise évoluant en LPL, renvoyait son jungler Wang "WeiYan" Xiang, en raison d'allégations de matchfixing (matchs truqués).
L'enquête menée par le club a mis en lumière que WeiYan avait grandement enfreint les règles de la ligue lors du Spring Split de la LPL. L'organisation n'a donc pas eu d'autre choix que de mettre fin au contrat du joueur.
La structure applique une politique de tolérance zéro sur le sujet et s'est engagée à mener une investigation approfondie pour connaître les tenants et les aboutissants de cette affaire : « Même après une année de rappels et d'avertissements répétés, certains ont choisi d'ignorer les règles, ce qui a entraîné de graves conséquences. Nous rappelons une fois de plus à nos joueurs de ne pas enfreindre les règles du club et de la ligue. Nous allons également mener des enquêtes internes approfondies et nous nous engageons à éradiquer toute personne ayant participé directement ou indirectement à des violations. »
Après la sanction du club, vient celle de la ligue, et elle n'est pas tendre. L'infortuné jungler écope d'un bannissement pur et simple de toute compétition et a même l'interdiction de streamer ou de participer à un stream annexe autour de League of Legends et ce, pendant une période de deux ans. Le joueur pourra tenter son come-back sur la scène pro... le 27 mars 2022.
Les officiels de la ligue estiment aussi que Rogue Warriors a sa part de responsabilité dans cette affaire : « En outre, les clubs sportifs ont la responsabilité de s'assurer que leurs partenaires (y compris les entraîneurs, les joueurs, les investisseurs et les coachs) respectent les règles. Rogue Warriors écope donc d'un avertissement sévère assorti d'une amende de 3 000 000 RMB (423 687,50 dollars). »
Riot Games n'a jamais été tendre quand il s'agit de triche. L'année dernière, c'est l'équipe entière Dragon Gate qui avait exclue de la LMS en se rendant coupable de match-fixing & de paris illégaux.