Dire que si 5 potes canadiens n’avaient pas joué à CS en 1999, Evil Geniuses n’aurait peut-être jamais vu le jour…
Acteur e-sportif à part entière du Counter-Strike originel dès 2002, puis disparu des radars depuis l’évolution de la licence sur le format Global Offensive en 2012, Evil Geniuses a décidé de franchir le cap. Sept années après la sortie du jeu, donc, voilà l’écurie nord-américaine reprenant son service sur l’une des scènes les plus populaires des jeux vidéo compétitifs. Comme quoi il n’est jamais trop tard. Surtout quand l’occasion se présente : pourquoi s’enquiquiner à rentrer dans une ligue franchisée de Call of Duty à un tarif exorbitant, lorsqu’on peut s’établir en grande pompe sur CS:GO en recrutant l’une des line-up les plus prometteuses ? C’est une question que se pose actuellement plusieurs autres grosses organisations - à l’instar de 100 Thieves - également rebutées et recalées par le faramineux projet de CoD (Activision-Blizzard). Pour Evil Geniuses, grand acteur de Dota 2, la problématique ne se pose plus et l’avenir s’écrira encore un peu plus en relation avec Valve, son premier amour.
En partie parce que CS:GO ne cesse de conforter sa place chez les grands patrons du Tier 1 de l’e-sport ? Oui. L’ESL Pro Tour ou les BLAST Premier, voilà logiquement des compétitions bien plus alléchantes pour la structure qui vient de s’offrir les ex-NRG comme nouveaux jouets, que de miser sur une franchise. Il faut dire que Brehze, Ethan, CeRq, rejoints par Tarik et stanislaw pour s’ancrer dans le Top 10 mondial du classement HLTV depuis le mois de mai, ont de sérieux atouts à exposer. Actuellement n°4 mondiaux au sortir d’une demi-finale de Major et un statut de deuxième meilleure équipe d’Amérique du Nord derrière la Team Liquid, les anciens de NRG ressemblent fortement à un placement sûr. Et ils devront rapidement le prouver, notamment lors de l’imminent ESL One de New York (26-29 septembre).
« Guess who’s back ? Back again. EG’s back, tell a friend »