Les Entry
P4
Amicalement moqué pour sa cinématique dans la vidéo de présentation de la 6 French League, le jeune Rimbaud n’a pas fait dans la poésie et a complètement démantelé la Team MCES pour son intronisation dans la compétition. À l’opening, dans le lead de son équipe et même sur un rôle de support lors du side défensif, le Saint-Nicolas n’a pas attendu le 24 décembre pour faire dans la distribution de statistiques solides. Une constance tout au long de la rencontre, même après une longue attente de rehost, et une entrée remarquée donc, pour celui qui pourrait marcher dans les empreintes de panard d’un Alphama. Toujours le poing levé, bien sûr.
Biboo
« Bastien, maintenant (...) peut totalement se focaliser sur son rôle de prédilection qui est opener. De ce fait, on a une touche d’agressivité qui revient ». Voilà comment BriD rejouait le match de la soirée de son Captain. Un capitaine qui, bougé du poste de flex vers un rôle plus avancé, pliait la perf’ individuelle et collective la plus aboutie de l’ensemble des matchs du day one. Avec la plus grande cadence de kills par round (1,71) notamment, et une Team Oplon laissée sur le carreau, le Lillois marque ainsi son grand retour dans un registre qui lui va si bien, à savoir se frayer un chemin dans les brèches et tout détruire.
Le Flex
Hungry
Un Allemand qui s’incruste dans l’équipe type de la French League ? Oui, on a osé. Surtout lorsque celui-ci réalise l’une des meilleures prestations à son poste de la soirée. Face à une équipe du Stream Esport libérée et agressive, le Germain a été le plus efficace des loups de sa meute. Ce qui est loin d’être une surprise pour les aficionados et habitués de la Pro League connaissant déjà le Kaizer. Et pour ceux dont ce ne serait pas encore le cas : le Clutchmeister a géré ses duels d’une main de fer, a toujours été présent dans les moments clés de la rencontre et s’en sort, comme très souvent, avec une prestation à la frontière du sans-faute.
Les supports
Voy
De support à super player. Aligné dans un costume de donneur d’informations au coup d’envoi des hostilités, le bon Valentin s’est rapidement envolé sur une autre planète en revisitant drastiquement l’expression du dépassement de fonctions. C’est simple : alors que la rencontre durait dans le temps et que l’horloge affichait déjà minuit passé ; qu’Alive, l’habituel leader technique de l’équipe, semblait un tantinet en méforme, la nouvelle recrue de Supremacy, elle, a enchaîné les kills et a débloqué bon nombre de situations compliquées. Une sacrée prise de responsabilité pour un joueur censé évoluer en retrait, pourtant prêt à porter ses ballons pour nous gratifier de superbes actions, comme cette mémorable quadraélimination.
BriD
Et si lui confier le lead de l’équipe s’avérait être la solution aux problèmes d’une bande qui peinait parfois à s’exprimer ? Les premiers signaux de la 6FL laissent en tout cas penser que oui. D’autant plus que le Francilien, support breacher de profession, a rendu une copie presque parfaite. Obtenant le meilleur ratio KOST que l’on puisse avoir et remportant quasiment tous ses duels, en plus d’avoir planté 4 fois le diffuseur, Loïc a posé les bases d’une parfaite finalité : une victoire 7 à 0 des siens sur la Team Oplon. Tout autant d’éléments qui ont de quoi éveiller une interrogation importante : BriD ne serait-il pas en passe de disputer la saison la plus aboutie de sa jeune carrière ?
Sur le banc :
Quaal (Team Vitality) : Un ratio de kills pour deaths de 7 et un poids constant sur les épaules des joueurs d’Oplon. C’est ce qu’on appelle une représentation de Quaalidade.
Kopp (Bastille Legacy) : Excellente première sortie en 6 French League pour le flex révolté. Il était partout, réussissant à imposer un gegenpressing mental dans les têtes des joueurs de MCES : appelez le Jürgen Kopp.
Revan (Penta Sports) : Le Corse s’est montré en très bonne forme, parcourant les quatre coins de Border comme s’il réalisait son footing.
SirBoss (Penta Sports) : Discret mais hautement efficace face au Stream Esport. L’égérie marketing parfaite du support solide sur qui l’on peut se reposer.
M4dman (GameWard) : Ses coups d’éclat façon M4d Max ont sonné comme le réveil de 6h30 pour une troupe qu’il relançait totalement dans le game face à Supremacy. C’est sûr : sans sa masterclass, GameWard serait reparti avec une belle déculottée.
esport
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