Espace, frontière de l'infini, vers laquelle voyage notre vaisseau spatial. Sa mission : explorer de nouveaux mondes étranges, découvrir de nouvelles vies, d'autres civilisations et au mépris du danger, reculer l'impossible. Plus de 40 ans après le chef d'œuvre de Kubrick, l'humanité s'ennuie assez d’elle-même pour enfin proposer un titre qui nous place aux commandes de l'IA d'une station spatiale. Intelligence artificielle de celle d'Observation, SamOs a la dure mission d’accompagner l'astronaute Fisher dans des aventures spatiales imprévues. Pour nous présenter leur bébé, Devolver et NoCode ont choisi le “science center” de Glasgow, où sont également situés les locaux du développeur. Après une courte présentation durant laquelle nous avons pu apprendre qu'Observation était dans les cartons bien avant Stories Untold, direction les bornes. Dans des mini-salons aménagés autour du thème du soft, nous avons pu essayer la première heure du titre. De quoi finir le prologue et découvrir les premières pièces de l'histoire et du gameplay du jeu.
- Genre : Aventure, Horreur
- Date de sortie : 21 mai 2019
- Plateforme : PC, PS4
- Développeur : No Code
- Éditeur : Devolver Digital
- Prix : 24,99€
SamOs à RAM
Comme toute bonne œuvre à suspense, Observation démarre en posant une ambiance aussi inquiétante que mystérieuse. Après des bruits de grésillements et de communications étouffées, nous (SamOs) découvrons une astronaute en détresse, l'héroïne Emma Fisher. Elle et le vaisseau semblent mal au point et une vérification des environs s'impose, l'occasion de prendre le gameplay en main. Cette première phase nous initie au système de réponse qui permet en maintenant L2 de communiquer avec Fisher sur un élément pointé avec le curseur (contrôlable au stick gauche). Après avoir inspecté la viabilité des cabines, il est temps de s'échapper. SamOS dévoile enfin une fonctionnalité montrée massivement dans les bandes-annonces : le contrôle des caméras. Comme dans Watch Dogs, il est possible de se déplacer de l'une à l'autre, en piratant tous les systèmes numériques à portée. Le mécanisme à pirater est ici une porte, dans l'objectif de faire s'échapper Emma Fisher. Aussitôt la porte franchie, un incendie éclate à l'autre bout du vaisseau. Heureusement, d'une simple pression sur le pavé tactile, SamOs s'offre un point de vue sur la carte de tout le vaisseau avec un aperçu sur les caméras de chaque salle et la possibilité de s'y déplacer.
S'ensuit une petite séquence d'exploration/enquête pour trouver d'où vient le feu et comment l'arrêter. Non chronométrée, cette phase installe un sentiment d'urgence efficace, grâce à un gros travail sur le sound design notamment. S'ensuit un petit contrôle des dégâts depuis l'extérieur du vaisseau rythmé par de petits mini-jeux. Ces derniers ne sont pas toujours explicites au premier abord, mais il va falloir très vite les comprendre. Car si le titre est majoritairement scripté, la réussite ou non de ceux-ci provoquera des petites divergences. Dans notre session, le ratage prématuré de l'un d'entre a compromis un arrimage, causant des dégâts qui auront peut-être leur importance plus tard.
HAL Simulator 2019
Une scène d'action et un cliffhanger plus tard, l'intro du titre se lance. La démo en est à la moitié, et une nouvelle mécanique clé se présente à nous : les sphères. Plus précises que les caméras, s'y connecter permet d'en prendre le contrôle et ainsi se déplacer librement dans les pièces. L'intrigue nous pousse d'ailleurs directement à les utiliser pour accéder à des pièces non couvertes par l'IA. Ces dernières incitent à l'exploration, d'autant que le titre ouvre déjà un peu plus sa carte, mettant en évidence des pièces remplies de détails qu'il tient à nous d'explorer ou pas. Un dédale de courtes énigmes plus tard et nous nous retrouvons enfin dans la salle convoitée pour une séquence énigmatique conclue par...encore un cliffhanger.
Sur cette première heure, No Code a parfaitement réussi à nous montrer ce qu'il fallait pour nous faire un avis sans aller trop loin dans le spoil. La version PS4 présentée semble tenir la route techniquement, bien que la fluidité ne soit pas toujours au rendez-vous. Oscillant entre 20 et 30fps, ce n'est pas toujours suffisant dans la mesure où la caméra est constamment en mouvement et souvent à 360°. Si le titre n'est pas un triple A, son niveau de finition est néanmoins très plaisant à voir et n'a été entaché que par un petit bug : Avant une cinématique, un appui sur L2 a bloqué tout l'écran en mode "réponse", dans lequel un gros cadre rouge écrase l'interface.
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