C'est à San Francisco, en Californie, lors de la Game Developers Conference (GDC) qui se tient du 18 au 22 mars 2019, qu'Oculus a présenté son tout nouveau casque développé en partenariat avec Lenovo, l'Oculus Rift S. Doté de nouveaux optiques à base de lentilles Fresnel comparables à celles de l'Oculus Go éliminant l'effet "God rays", celui-ci dispose d'une meilleure densité de pixels et donc d'une résolution accrue sur un seul écran LCD en 2560x1440 pixels au lieu de deux panneaux OLED. Le rafraîchissement passe en revanche de 90 à 80 Hz et, LCD oblige, on perdra en profondeur des noirs.
De plus, il est équipé d'un bandeau ergonomique de type Halo, comme sur PSVR, avec une meilleure répartition du poids, filtre mieux la lumière extérieure et bénéficie du tracking embarqué hérité de l'Oculus Quest (avec 5 caméras au lieu de 4 pour le Quest) permettant de se passer des capteurs externes tout en profitant du roomscale. Mais attention à ne pas se tromper, nous ne parlons pas ici d'un Oculus Rift 2 mais d'une simple évolution de l'Oculus Rift. Même si celle-ci est loin d'être dénuée d'intérêt, cela reste un Oculus Rift qu'il faudra donc connecter à un ordinateur suffisamment puissant pour le faire tourner.
Avec ce nouveau casque, et contre toute attente, Facebook démontre qu'il n'abandonne pas totalement le PC au profit des casques autonomes. Un seul câble sera par contre nécessaire avec cette nouvelle itération de l'Oculus Rift, et une prise jack intégrée permettra de brancher son casque audio préféré si le son diffusé par les sangles latérales, comme sur Go et Quest, ne vous satisfait pas. Enfin, pour ce qui est des contrôleurs, ce sont les mêmes que pour l'Oculus Quest et ils restent donc très proches de ceux de l'Oculus Rift.
Attendu pour le printemps 2019, il sera proposé au prix de 399 $, soit moitié moins cher que le Rift lors de son lancement.