L'erreur de calcul des Dieux Très Anciens
Affaiblis par la malédiction, les premières réactions des forgés par les titans furent la crainte et l'incertitude (Chroniques, vol. I, p. 78). Dans l'espoir de remèdes, ils se tournèrent vers leurs maîtres, disparus comme Ra et les gardiens vaincus d'Ulduar, ou alors impuissants comme Archaedas.
Ce n'est qu'en acceptant leur sort et en prenant leur destin dans leurs propres mains que les races devenues mortelles réussirent à aller de l'avant. Pour contrebalancer cette nouvelle fragilité, elles durent également développer des qualités comme le courage, la résolution et l'héroïsme.
Plus de 15 000 ans après la corruption de la Forge des Volontés, les serviteurs du Vide n'hésitent pas à l'affirmer aux descendants des forgés par les titans : la chair est un don fait par leurs maîtres. Loin de s’appesantir sur cette faille qu'ils n'avaient pas anticipée, ils en profitent pour revendiquer la "paternité" des Dieux Très Anciens sur les races mortelles.
Evidemment, après avoir renforcé les créations des Titans au lieu de les affaiblir, autant essayer de les faire passer dans le camp du Vide plutôt que de les combattre puisque cette stratégie s'est déjà révélée efficace par le passé.
Notre expérience à Ulduar nous a appris que malgré la perte des avantages physiques qu'ont les forgés par les titans, le libre arbitre et les qualités mortelles des nouvelles races sont les atouts qui pourront faire la différence dans la lutte contre le Vide.
Et comme le disait si bien ce cher Rhonin : l'avenir appartient à ceux qui ont le libre arbitre...
Espérons qu'Algalon et Rhonin aient eu raison, et que les races mortelles réussiront à transcender les rôles limités qu'avaient envisagés leurs créateurs - Titans comme Dieux Très Anciens - afin de protéger leur monde et leur existence dans cette bataille pour Azeroth, qui n'est bien sûr « qu'une étape vers un projet plus global » dans l'Eternel Conflit entre l'Ombre et la Lumière relaté par Xal'atath.