Finalement la bonne ?
Voilà déjà trois saisons consécutives que les Italiens d’End Gaming arpentent les couloirs de l’antichambre de la Pro League. Sans grande réussite. Quand ça ne veut pas, ça ne veut pas. Mais si l’équipe transalpine avait jusqu’ici évolué seulement avec des joueurs nationaux, cette nouvelle édition de Challenger League devrait marquer un tournant de son histoire. Tout du moins symboliquement, puisque les hommes présidés républiquement par Sergio Mattarella s’ouvrent pour la première fois à des joueurs étrangers.
C’est ainsi que Dimitri de Longeaux, dit « Panix » et Jack Wright « Sparxo » - déjà en binôme durant les qualifications continentales du récent Six Invitational, du côté de Pact - viennent se greffer à Sloppy, Torok et Alation, ces deux derniers ayant expérimenté la toute première version de la Pro League de Rainbow Six, au printemps 2016.
Une occasion pour Sparxo de renforcer une équipe en mal de stabilité affective et d'appliquer un sens de l'analyse qui lui avait permis d'en faire son métier lors de ses passages chez la Team Oplon, Millenium et LeStream Esport.
Et puis, la montée depuis la Challenger, ce qui devrait être le grand objectif de l’équipe, Panix l’a connaît. Puisqu’il l’avait réalisé avec Vitality en novembre 2017. Quand on ajoute à cela trois titres de champion de France, un d’Allemagne, une participation au Six Invitational 2018 et surtout une finale de Pro League (S3) disputée, on obtient un sacré concentré d’expérience, pour une équipe qui aimerait remettre son blason sur la carte de la première division.
De quoi faire de ce regroupement - qui avait accueilli le Français Jahk quelques jours plus tôt et réunissant donc trois pays alpestres - un sacré underdog.
Crédits photo : DreamHack.