Les nombreuses affaires dans lesquelles Epic Games est accusé d'avoir volé un mouvement de danse, de l'avoir transformé en emote achetable dans la boutique de son jeu phare Fortnite et d'en avoir profité financièrement sans l'accord de leurs auteurs commencent enfin à être débattue devant les tribunaux.
Devant la cour, les avocats d'Epic ont présenté l'argument suivant :
"Personne n'a la propriété d'un mouvement de danse. L'état actuel du droit de la propriété intellectuelle dispose clairement que les mouvements de danse et enchaînements simples ne peuvent pas être protégés sur le terrain du droit d'auteur car ils sont les blocs élémentaires dont tout le monde doit pouvoir se servir pour créer des chorégraphies plus compliquées."
En cela Epic ne fait que rappeler la jurisprudence actuelle en matière de copyright, en effet jamais des mouvements ou enchaînements aussi courts et aussi simples que ceux qu'Epic s'est approprié n'ont pu être protégé aux États-Unis sur le terrain du droit d'auteur. Les avocats des artistes auteurs des plaintes parmi lesquelles on trouve notamment le rapper 2 Milly mais aussi le jeune danseur qui a popularisé le "Floss" ainsi que les parents du garçon qui a crée le mouvement "Orange Justice" auront donc fort à faire et leurs chances paraissent faibles.