Clap de fin de cette 4ème semaine de compétition du LEC ! Coup dur pour Misfits qui finit la semaine sur un 0-2, tout comme Fnatic. Le milieu comme la tête du tableau commence à se dessiner avec un trio de tête : G2 Esports, Schalke 04 et Team Vitality. Quand aux tréfonds du classement, on retrouve Fnatic et exceL Esports à la peine et Rogue, avec toujours zéro victoire au compteur.
Retour sur la huitième journée de compétition de ce Spring Split League of Legends.
Fnatic vs G2 Esports
On l’attendait tous avec impatience cette rencontre entre les deux rois de l’Europe. Ce match entre les deux organisations qui ont vécu un mercato mouvementé et qui semblent aux antipodes l’une de l’autre dans ce nouveau split.
D’un côté, les G2 esports, la super-team de l’Europe en 7-0 avant de commencer ce match, de l’autre les Fnatic, qui connaissent des débuts plus que difficiles avec seulement 2 victoires au compteur pour 5 défaites. Nemesis contre Caps, Rekkles/Hylissang contre Perkz/Mikyx, les fans espéraient un match à la hauteur de leurs attentes et du trashtalk sur Twitter…
Et pourtant, les choses se sont déroulées autrement. Le Nashor venait seulement de pointer le bout de son nez que la game était déjà terminée. Pour parler franchement, les joueurs n’étaient même pas encore sortis de la fontaine qu’on savait déjà que les Fnatic allaient souffrir, pour une simple et bonne raison : la draft. The six star general n’était pas en forme ce soir, ou bien il avait préparé une stratégie secrète qu’il nous est impossible de comprendre. En redside, Youngbuck choisi de récupérer Ornn et Thresh dès le premier tour avant de pick Jinx contre une botlane Lucian/Braum en face et un Jayce au top. Dès lors, ce sont deux lanes qui sont déjà perdantes et les Fnatic n’arriveront jamais au late game salvateur qui aurait pu leur permettre de faire marcher leur composition ad-centrique.
La botlane des G2 a dominé de bout en bout, Wunder et Jankos étaient incontrôlable et nous avons simplement assisté à un massacre en règle, en seulement 20 minutes et 35 secondes… La victoire la plus rapide de l’histoire de la scène compétitive européenne.
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