Championne de France avec son équipe Academy, impressionnante aux Championnats du Monde 2018 avec son équipe principale, Vitality n'a certainement pas fini de faire parler d'elle sur la scène professionnelle de League of Legends. Mais avant de découvrir ce que le nouvel effectif apportera en LEC pour 2019, revenons sur le passé des abeilles en LCS EU.
Saison 6 : des débuts difficiles
En rachetant la place de la structure russe de Gambit, Vitality rejoint les EU LCS avec un effectif assez intéressant à première vue, avec de nombreux joueurs d'expérience qui ont déjà su prouver leur talent par le passé. Les choses démarrent d'ailleurs assez bien avec une troisième place à la fin de la phase régulière du Spring Split. Cependant, l'équipe française tombera rapidement en Playoffs, contre Fnatic qui vivait pourtant l'une des pires saisons de son histoire.
Lors du Summer Split, l'équipe change un peu son effectif mais réalise un score encore moins intéressant : 7ème dès la phase régulière. Pas de Playoffs pour Vitality et pas de qualification pour les Championnats du Monde non plus...
Saison 7 : à la porte des Playoffs
Avec un effectif bien plus français que la saison précédente (Djoko et Steeelback rejoignent le roster), Vitality se spécialise dans l'art de finir juste en dehors des Playoffs tout en se maintenant en EU LCS. En effet, lors de cette saison 7 où la compétition se jouait en deux groupes de 5, elle finira 4ème de son groupe à chaque Split. De quoi donner à la structure française une réputation d'équipe moyenne...
En saison 7, elle connaîtra 2 coachs différents, Irean au Spring Split et YamatoCannon qui rejoint l'effectif au Summer Split. Ce dernier guide encore aujourd'hui l'équipe et apporte la touche de folie qu'il lui manquait.
Saison 8 : une équipe et un style qui s'assume
Mis à part l'éternel Cabochard et le coach YamatoCannon, l'effectif de Vitality change entièrement en 2018. Avec de nombreux rookies de talent et quelques vieilles légendes en jungle, la structure française propose un jeu encore plus explosif et agressif que les années précédentes. Malgré une saison en dents de scie, ils ont participé à la réécriture de l'histoire de l'Europe lors de cette extraordinaire saison 8.
Quatrième de la saison régulière lors du Spring Split, Vitality renouait avec les Playoffs en début de saison et finissait aussi en quatrième place. En remplaçant Gilius par Kikis au Summer Split, son jeu va radicalement changé. Encore plus agressif, encore plus explosif, encore plus centré sur l'earlygame. Deuxième de la phase régulière et 3ème en Playoffs, elle accède aux Worlds grâce à la régularité de ses résultats.
En Corée du Sud, les joueurs vont montrer au monde entier et surtout aux équipes de l'Ouest qu'il faut s'assumer pleinement et jouer son jeu à fond, sans chercher à copier. Battus de justesse en phase de groupes, ils se sont imposés contre les favoris du tournoi (Royal Never Give Up) et contre les champions du monde en titre (Gen G). L'Europe n'oubliera pas leur parcours.
Saison 9 : V for Victory, l'année de la consécration ?
Après nous avoir fait rêver et nous avoir appris la plus belle des leçons en 2018, Vitality aura-t-il enfin la chance de soulever un titre en Europe ? Avec un effectif presque identique, sauf le jungleur coréen Mowgli qui remplace Kikis, elle a en tous cas de grandes chances de nous séduire par un jeu toujours aussi créatif. Une équipe à ne pas sous-estimer et à surveiller de prêt pour cette première année de LEC.