Les informations relayées par ESPN le mois dernier étaient donc avérées, c'est bien McCourt Global qui s'est offert la franchise parisienne. En revanche ce n'est pas Frank McCourt, qui a racheté l'OM en 2016 après avoir revendu les Los Angeles Dodgers, mais son fils Drew qui est à l'origine de l'investissement.
A cette occasion, MG a crée une société fille appelée DM Esports une « entreprise mondiale, centrée sur l’esport et l’investissement » selon le communiqué officiel de Blizzard.
Huit nouvelle franchises, dont celle de Paris donc, intègreront l'Overwatch League en 2019. Pour cette deuxième saison, Blizzard aurait fixé le droit d'entrée dans sa ligue entre 30 et 60 millions de dollars selon les villes. Le slot de Paris ne devant pas figurer parmi les moins chers du marché, il est très probable que les structures esport historiques françaises ou même européennes potentiellement intéressées se soient faites couper l'herbe sous le pied par les investisseurs américains.
Drew McCourt a confié son envie d'élever sa franchise parisienne au rang de véritable « équipe de France » dans les colonnes de l'Equipe : « on envisage déjà de disputer quelques matchs à Marseille par exemple, au Vélodrome. Le nom qu'on va donner à cette formation ? J'y réfléchis. » Pas sûr que Blizzard ainsi que les supporters parisiens ou marseillais soient de cet avis en revanche.
De quoi espérer un recrutement bleu blanc rouge ? Rien n'est moins sûr. En tout cas, le talent Overwatch ne manque pas dans l'hexagone qui compte plus d'une vingtaine de joueurs dans l'écosystème compétitif de Blizzard, entre ligue majeure et Contenders. Les quatre têtes d'affiches évoluant actuellement à Dallas, Los Angeles et Philadelphie en Overwatch League feront-ils le paris de changer d'écurie la saison prochaine ? Réponse après la Coupe du Monde.