Démarrée au Japon en 2013 sur PS3 et PS Vita, Gundam Breaker est un spin-off de la célèbre série de méchas. Au lieu de se baser sur les robots en eux-mêmes, ces jeux s'inspirent des Gunpla, maquettes des-dits robots qui cartonnent au japon. Les jeux sont des RPG à la carte à la Monster Hunter, où l'on enchaîne les missions en passant régulièrement par un hub rempli de boutiques et autres endroits pour peronnaliser son avatar. Jusqu'à 2016, 3 épisodes sont sortis, chacun améliorant la formule mise en place par le précédent. Alors que les Gunpla commencent à trouver leur public en France, Bandai Namco s'est dit qu'il serait enfin temps de sortir l'un de ces jeux en France. Ainsi arrive New Gundam Breaker, reboot intégralement localisé et disponible mondialement le même jour. Nous l'avons longuement testé et vous livrons aujourd'hui nos impressions, larmichette à l'oeil.
- Genre : Action/RPG
- Date de sortie : 22 juin 2018 (PS4), été 2018 (PC)
- Plateforme : PS4, PC
- Développeur : Bandai Namco
- Éditeur : Bandai Namco
- Prix : 49,99€
Gundam Broke
Visuellement, New se devait de marquer un petit gap technique avec ses prédécesseurs, tous développés sur des machines old-gen. En-dehors de quelques effets de lumière qui peuvent tromper, nous sommes clairement sur un jeu PS3 de fin de génération. Les maquettes sont cependant très réussies et permettent d'apprécier chaque pièce de Gundam comme il se doit. Les décors, peu nombreux et assez vides, ont le mérite d'être un minimum variés. Malgré tout cela, le jeu se permet le luxe d'être régulièrement interrompu par des petites saccades, évidemment insupportables en jeu.
Contrairement aux autres GB, la structure de New est articulée autour d'un scénario. Nous y incarnons un nouvel étudiant dans ses tribulations à l'académie de Gunpla avec tout ce que cela implique de rencontres amicales, rivaux ridicules et méchants aux raisons absurdes. Non seulement il est banal et poussif, mais en plus il tire toute la structure du titre avec lui. Il aurait pu être simplement linéaire que ça aurait été plus agréable. New, passé quelques missions didactiques, nous laisse le choix entre une flopée de personnages à rejoindre afin de partager quelques moments de "bravoure" avec eux.
Si ces missions sont si éprouvantes, c'est parce qu'elles n'ont purement aucun intérêt ludique. Prenant place dans des arènes moyennement ouvertes, chacune consiste en une série d'objectifs à remplir, tous aussi classiques et ennuyeux les uns que les autres : ouvrir 10 conteneurs, détruire 20 Unités, Vaincre X. En nous forçant à rester si longtemps aux côtés de personnages inintéressants pour accomplir des missions non amusantes, New Gundam Breaker rate un paquet de cibles, et ce n'est que le début...
New isn't always better
S'il vous reste encore un peu d'envie pour ce New Gundam Breaker, cela devrait s'arrêter après ces lignes. Désireux de compléter la grille du parfait ratage, New persiste et signe avec le combo histoire ratée + technique aux fraises + objectifs redondants + gameplay limité. Chaque gundam peut s'équiper de deux armes : une de melee et une qui tire à distance. La base se constitue d'attaques légères, lourdes, et de tirs à longue distance normaux ou chargés. Le tout est agrémenté de quelques super coups relatifs aux pièces dont vous êtes équipées.
Pour la première fois dans Gundam Breaker, il est possible d'équiper celles ramassées (5 maximum) directement depuis le champ de bataille. Malheureusement, c'est à double-tranchant puisqu'en fin de partie, vous ne garderez que les pièces équipées et celles présentes dans votre inventaire de 5 places. Pour en garder d'autres, il vous faudra déposer le surplus dans un coffre disposé sur la map. Fort heureusement, les missions ne sont pas l'unique moyen d'obtenir des pièces et une boutique nommée galerie (ergonomie : 0) est disponible dans le menu du jeu.
Remplaçant l'ancien hub (vachement plus stylé), le menu sera votre atelier, où vous pourrez modifier chaque partie de votre Gunpla, de sa structure interne (équilibrée, frappe, artilleur) à sa tête en passant par ses jambes ou encore son backpack. Construire de A à Z son mecha est clairement le gros point fort du titre. Les pièces sont légion, les couleurs de chaque partie sont modifiables et un petit mode photo permet d'apprécier sa figurine dans différentes poses et différents décors.
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