Démarrée en 2008, la licence Blazblue s'est directement imposée parmi les références du jeu de combat moderne. Développée par Arc System Works (Guilty Gear, Dragon Ball FighterZ), elle a accueillie de nombreux épisodes qui n'ont cessés d'améliorer la formule en y ajoutant de nouveaux personnages et du nouveau contenu. A tel point qu'aujourd'hui, elle le centre névralgique d'un crossover entre 4 licences, dont l'illustre Persona. Pas vraiment attendu, Blazblue Cross Tag Battle intervient à peine quelques mois après celui qui est sûrement le plus gros hit de l'éditeur : Dragon Ball FighterZ. Cela tombe bien, les deux partagent un gros point commun : ils se jouent à plus d'un combattant par joueur. Ce n'est pas du 1v1 ni du 3v3 mais bien du 2v2 auquel nous avons affaire. Les voyants sont au vert pour avoir un bon petit jeu de combat pour démarrer l'été, voyons si c'est le cas.
- Genre : Baston 2D
- Date de sortie : 22 juin 2018
- Plateforme : PS4, Nintendo Switch, PC
- Développeur : Arc System Works
- Éditeur : Arc System Works
- Prix : 39,99€
Ni un jeu de cross, ni un jeu de tag
S'il y a bien un point sur lequel Arc Sys est assez irréprochable, c'est sur la qualité de sa 2D, et des designs en général. Visuellement, ce Cross Tag Battle est clairement dans la veine des autres Blazblue, et affiche une cohérence artistique très plaisante entre les 4 univers. Les 22 personnages proposés ont évidemment tous la classe et une identité propre, ce qui est toujours plaisant dans un crossover. Malheureusement, 22 c'est un peu chiche, surtout quand 9 autres personnages que l'on affronte dans la campagne sont uniquement en DLC (dont 3 gratuits pour une durée limitée). Pour les accompagner, 25 stages aussi variés que somptueux sont disponibles.
En termes de gameplay, le jeu prend les bases de Blazblue pour y ajouter quelques éléments de Dragon Ball FighterZ, comme le changement de personnage (affilié à la touche X) et les auto-combos (en martelant carré et triangle). S'ajoute à tout cela un combo en tag, activable via la touche O. Le jeu est de ce fait très accessible et absolument n'importe quel type de joueur peut le prendre en main. Arc Sys nous y a habitué, chaque personnage est vraiment différent et dispose d'assez de flexibilité pour que nous puissions réaliser une grande variété de combos. Les commandes tag apportent une bon plus mais les habitués des jeux de l'éditeur ne seront pas surpris en jouantà ce nouvel opus. La faute à la quantité énorme de recyclage côté Blazbue et Persona, notamment.
Fan-fiction
A Dragon Ball FighterZ, Blazblue Cross Tag Battle n'emprunte pas que son gameplay, puisqu'il lui a aussi pris le hub, similaire à 90% (au moins). Depuis celui-ci, vous pourrez accéder aux différentes activités proposées par le jeu : le mode Episode (histoire), le combat local, le online, l'entrainement, le mode tactics (didacticiels de plus en plus dur sous forme de défis), le mode survie et enfin une galerie pour consulter les planches et les vidéos présentées dans l'histoire. Une boutique est également disponible pour acheter des petits outils de personnalisation (personnage pour le hub, couleurs).
Comme dans tout jeu de combat 2D bien développé, les modes les plus importants sont les mode versus local et online mais il ne faudrait pas pour autant négliger le mode Episode. Divisé en 4 parties (une par univers) + un prologue, il nous narre l'histoire d'une trentaine de personnages venant de 4 mondes différents réunis dans un endroit par une entité toute puissante qui peut, à tout moment, les faire combattre en 2v2. Oui, il y a un peu plus de subtilité dans l'histoire complète, mais à peine. Chaque partie est assez courte (30 min à 1h) et vous fait vivre le scénario du point de vue d'un univers au fil de 7 à 10 combats. Bien moins bavards que la moyenne, les personnages enchaînent toujours les phrases à rallonge pour au final ne pas dire grand chose. Ces épisodes valent tout de même le coup pour les fins à débloquer, assez originales, ainsi que la qualité globale des sprites 2D, parfaits.
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