Lors de son showcase à l'E3 2018, Sony a dévoilé Déraciné, un nouveau jeu en réalité virtuelle pour son casque PSVR développé par From Software, en parallèle à Sekiro : Shadows Die Twice, également présenté à l'E3 et attendu pour 2019. il s'agit de la première incursion dans la VR des géniteurs de Demon's Souls, Dark Souls, ou encore Bloodborne, en collaboration avec Sony Japan Studio, eux-mêmes à l'œuvre sur Astro Bot, un autre titre prometteur en VR. Le jeu du studio d’Hidetaka Miyazaki présente toutefois une ambiance radicalement différente des autres titres des développeurs japonais, et ne sera sans doute pas aussi difficile et exigeant que ceux-ci.
Dans cette aventure, vous incarnerez un esprit dans un pensionnat de jeunes filles à qui vous chercherez à prouver votre existence. Pour cela, vous devrez trouver des moyens d'interagir et de communiquer avec elles. Et grâce à votre aptitude à jouer avec le temps et la vie, vous serez capable d'influer sur leur existence.
Mis à part le teaser enchanteur de 2 minutes qui nous a été présenté, l'annonce s'est limitée à ces quelques informations et à une date de sortie prévue pour fin 2018 en exclusivité PSVR bien entendu. Mais nous en savons désormais un peu plus suite à la divulgation hier par Fred Dutton, SCEE Blog Manager pour Playstation, des propos tenus par Hidetaka Miyazaki lors de l'interview qu'il a eu avec lui.
Tout d'abord, on apprend que le studio se devait de se lancer dans la VR pour ne pas accumuler de retard dans ce domaine par rapport à la concurrence. Et ensuite, l'idée de revenir aux sources du studio avec un jeu d'aventure (Echo Knight notamment) et de faire quelque chose de différent était également dans leurs intentions, alors pourquoi ne pas joindre les différents projets. Il s'agira donc de quelque chose d'assez éloigné des Dark Souls ou de Bloodborne, mais on retrouvera bien l'empreinte de Miyazaki (narration, sérénité, beauté, mystère). On sera ainsi à nouveau confrontés à une histoire morcelée qu'il nous faudra reconstituer par nous-mêmes. Et le titre s'inspire lui aussi de la littérature classique, non pas de H.P. Lovecraft cette fois-ci, comme dans Bloodborne, mais de Fiona MacLeod, une poétesse écossaise du XIXe siècle dont les textes sont empreints « de tristesse et d’isolement ». Miyazaki, qui rêvait initialement d'écrire des mangas pour jeunes filles, trouve ici un moyen de satisfaire cette passion et de nous faire ressentir un peu « de joie et de bonheur ».
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