Lancé en Early Access en 2015, H1Z1 était à la base un jeu de survie en territoire zombie assez similaire à ce que proposait DayZ qui, rappelons-le, était initialement un mod d'ARMA 2 intitulé Day Z : battle royale, développé par Brendan Greene, plus connu sous le nom de Playerunknown. Celui-ci a d'ailleurs été recruté en 2016 par Sony Online Entertainment, à l'époque, comme consultant sur H1Z1 lorsque le projet s'est divisé en deux branches distinctes : l'une gardant le concept de survie sous le nom de H1Z1 : Just Survive, l'autre s'orientant vers la battle royale sous l'appellation H1Z1 : King of the Hill. Le projet, qui a bien évolué depuis, a désormais lâché son King of the Hill pour redevenir tout simplement H1Z1. Quant à Brendan Greene, il est devenu directeur créatif chez Bluehole pour développer Playerunknown Battleground (PUBG) qui viendra grappiller petit à petit les joueurs de H1Z1, phénomène amplifié en septembre 2017 avec l'arrivée du mod battle royale de Fortnite, ayant depuis pris la tête de cette compétition acharnée sur ce jeu à la mode qu'est la battle royale et dont chacun veut une part.
Aujourd'hui, H1Z1, passé dans les mains de Daybreak Game (Everquest 1 et 2, PlanetSide 2, DC Universe), est sorti de son accès anticipé sur PC via Steam avec une importante mise à jour de contenu et un mode de jeu surprise, avec des véhicules, dénommé Auto Royale. Pionnier des jeux en Battle Royale avant le déclenchement du phénomène mondial que l'on connaît, H1Z1 a entre temps perdu plus de 90 % de ses joueurs au profit de la concurrence, mais les développeurs disent vouloir tout faire pour les récupérer grâce à un jeu stable et de qualité, avec une forte orientation vers la scène eSport. Daybreak a d'ailleurs créé la toute première ligue d’eSport en Battle Royale, et en a fait le second eSport à profiter d’une retransmission télévisée. Il est donc temps de faire le point sur la version définitive du titre et voir s'il s'est donné les moyens de ses ambitions.
- Genre : Battle Royale
- Date de sortie : 28 février 2018
- Plateforme : PC
- Développeur : Daybreak Game
- Éditeur : Daybreak Game
- Prix : free-to-play depuis le 8 mars 2018 (19,99 € au lancement)
Version PS4
Disponible en version bêta depuis le 22 mai dernier, la version PS4 de H1Z1 Battle Royale arrive en version complète le 7 août. C'est l'occasion pour nous de vous faire un petit retour dessus.
Le studio Daybreak ayant voulu ne pas simplement porter le jeu PC sur PS4 mais l'adapter à la machine. D'un point de vue gameplay, cette version console n'apporte que peu de changements. Tout d'abord, le joueur ne choisit plus le site de son atterrissage sur la carte. Une fois son avatar créé, la partie commence, attaché à son parachute, dans le brouillard. On atterrit et on fouille consciencieusement les bâtiments afin de s'équiper. Enfin, consciencieusement, durant les premières parties seulement parce que l'on tombe toujours sur les mêmes armes, casques, bottes et autre sacs-à-dos de niveau 1 dans presque chaque maison. Deuxième changement, les larguarges de caisse d'armement sont plus nombreux et les probabilités de trouver une arme de haut-niveau ont été augmentées. Les bâtiments aussi sont tous les mêmes. Et qu'ils sont moches ! Ce sont d'ailleurs tous les éléments de la grande carte qui sont laids. L'impression de jouer sur une PS2 ne nous quitte jamais vraiment. PUBG version PS4 à côté, c'est The Witcher 3 sur PC. Et déjà, PUBG n'était vraiment pas au niveau des consoles current-gen. Là c'est juste horrible avec ses teintes vert foncé et marron. Le bon côté de la chose c'est qu'il n'y a (heureusement) pas de problème de clipping ou autres désordres graphiques.
Point de vue maniabilité, le perso est très rigide et la visée n'est franchement pas aisée. La gachette L1 affiche une roue afin de jongler entre les armes récoltées quand les touches directionnelles servent à utiliser les grenades ou les bandages. Les déplacements en véhicules ne souffrent par contre d'aucun défaut : la conduite est parfaite, la maniabilité au top et la sensation de vitesse pleinement rendue. La version PS4 propose d'ailleurs davantage de véhicules sur la carte. Du coup on en use et en abuse pour visiter les quatre coins de la grande carte. Ou peut-être n'est-elle pas si grande et c'est le vide qui donne cette impression. Pas assez de maisons, de tours, de ponts et autres créations du génie civil pour jouer à cache-cache. La balle fatale viendra presque à chaque fois d'un sniper posé à plat ventre derrière un arbre ou rocher. Seuls les 10 derniers joueurs, rassemblés de force par le gaz mortel qui se déplace plus rapidement que sur PC, s'adonneront aux joies des combats rapprochés au fusil-à-pompe en espace restreint. Au rayon des défauts ajoutons des temps de chargement très longs.
H1Z1 sur PS4 arrive avec les mêmes défauts que PUBG : principalement des graphismes indignes des machines qui les accueillent et un gameplay trop rigide, certainement dû à une trop grande recherche de réalisme. Les joueurs PC et les joueurs consoles ne sont souvent pas les mêmes et ne recherchent pas les mêmes choses. Sur console ( et c'est un joueur 100% consoles qui l'écrit), on cherche avant tout du fun immédiat et un côté arcade. Un jeu comme H1Z1 est peut-être un peu "trop pointu, trop sobre ou trop réaliste" pour être joué sur une PS4. Et finalement pas vraiment amusant. D'autant que le mode Battle Auto a disparu. Fortnite a encore de beaux jours devant lui.
À la fin il n'en restera qu'un
Le roman japonais Battle Royale de Kōshun Takami sorti en 1999, adapté l'année suivante sous le même nom en film par Kinji Fukasaku et en manga (2000-2005) par Masayuki Tagushi et Kōshun Takami, est à l'origine du nom donné par Brendan Greene à son mod pour ARMA 2 puis par extension à ce style de jeu. Le principe est très simple : un groupe de joueurs est lâché sur un territoire qui se réduit sans cesse de façon à ce que chacun vienne irrémédiablement au contact des autres, sachant qu'à la fin, il ne pourra en rester qu'un seul, un concept que Christophe Lambert a bien connu dans Highlander.
La démarche retenue dans H1Z1 est assez classique pour une battle royale : les joueurs, seuls, en duo ou par équipe de cinq, sont largués sur une île, donc en territoire fermé, sans arme et vont devoir survivre en éliminant les autres joueurs et en espérant être le dernier survivant pour gagner la partie. Pour cela, il faudra trouver au plus vite, dans les bâtiments ou véhicules abandonnés, des armes, des munitions et autres objets de soin ou de craft. Il est en effet possible de fabriquer des objets (armes, explosifs, soins, vêtements de protection…) si l'on trouve à la fois les bons ingrédients, un endroit sûr et suffisamment de temps pour cela. On peut également trouver des véhicules en état de marche permettant de se déplacer plus vite sur la carte, mais aussi de servir de protection derrière laquelle s'abriter.
Et le temps presse, car, régulièrement, un gaz toxique est lâché et ressert la zone de combat. Un compte à rebours nous indique le temps qu'il reste avant le prochain rétrécissement ainsi qu'une alarme lorsque celui-ci se déclenche, accroissant encore plus la pression si l'on ne se trouve pas dans la zone sécurisée. Se retrouver dans le nuage toxique n'est pas immédiatement mortel, mais notre santé diminue alors rapidement. Cela nous laisse toutefois le temps de courir pour rejoindre la zone sécurisée avant que notre vie soit à zéro. On pourra alors se soigner grâce à des bandages ou des kits de soin, tout comme en cas de blessure non-létale. La carte nous indique toutefois constamment où se trouve la prochaine zone sécurisée pour que nous nous y rendions avant qu'il ne soit trop tard. Mais la mort étant très rapide, voire instantanée, il faut rester très méfiant dans ses déplacements, car les ennemis sont partout et elle peut nous tomber dessus à chaque instant, sans même l'avoir vue arriver.
Au lancement du jeu, la première fois, on doit commencer par créer son personnage. Pour cela, on a le choix entre 8 portraits, 4 hommes et 4 femmes, de différentes ethnies. On peut ensuite choisir le look de son équipement parmi une liste assez vaste (casques, casquettes, T-shirts, combinaisons, pantalons, chaussures, gants, masques, écharpes, lunettes, cache-oeil, armures, sacs à dos) ainsi que de ses armes (AK-47, fusil à pompe, fusil de sniper, arbalète, arc recourbé… Mais aussi machette ou couteau de combat), des véhicules (tout terrain, pick-up, berline, quad, blindé, parachute) et les 12 e-motes que l'on pourra déclencher avec les touches de fonctions. Mais aucune statistique ici, il ne s'agit que de cosmétique. Au départ, toutefois, très peu sont débloquées. Pour cela, il faudra soit gagner de l'expérience en jouant pour changer de niveau, soit acheter des caisses. Chaque élément nous indique d'ailleurs non seulement son nom et sa rareté, mais aussi comment il peut être débloqué (passage de niveau, caisse d'une catégorie donnée, promotion spéciale ou boutique Skulls).
Les Skulls, ou crânes, sont obtenus en accomplissant les défis quotidiens (ou d'initiation au départ) qui nous sont proposés et permettent d'obtenir des récompenses exclusives offertes sur le marché dans la boutique Skull. Pour obtenir plus de Skulls, on peut acheter des boosts cumulables à l'aide des Crowns, ou couronnes. Celles-ci permettent aussi d'acheter des caisses pour débloquer les apparences qui y sont rattachées. Et pour obtenir des Crowns, il faudra passer par le Steam Store et donc débourser de vrais euros. Pour découvrir ce que contiennent les caisses, il faudra leur tirer dessus devant un hangar. Car oui, c'est là que le bât blesse, il s'agit de lootboxes, on paye, mais on ne sait pas ce que l'on va obtenir. Si cela ne nous convient pas, on pourra toutefois passer par l'échangeur pour obtenir des Scraps, ou ferrailles, en contrepartie. Et celles-ci peuvent être échangées contre d'autres objets. Il n'en demeure pas moins que l'on est là face à un jeu de hasard reposant indirectement sur de la vraie monnaie. Et les incitations, les tentatives de nous faire mettre la main au portefeuille sont omniprésentes, ce qui est bien contrariant.
Cours Forrest, cours
Avant de lancer le jeu, on peut inviter jusqu'à 4 amis afin de se lancer dans une partie en équipe de 5 joueurs ou en duo, mais on peut aussi se lancer seul, tant en duo qu'à 2 ou à 5 en recourant au pick up pour constituer une équipe. Il est également possible d'héberger une partie pour créer une session privée ou de participer à des évènements programmés lorsqu'ils sont actifs. Avant de se jeter à l'eau, il peut cependant être judicieux de passer dans un premier temps par la zone de combat afin de s'entraîner. Celle-ci est de taille restreinte permettant ainsi de facilement trouver des ennemis contre qui se battre, et surtout permet de réapparaître immédiatement après un décès. Une fois sur le terrain réel, on peut en effet très rapidement se faire exécuter, la résistance des personnages étant très limitée, surtout en début de partie, sans protection particulière. Il peut donc s'avérer relativement frustrant d'arriver dans une partie et de la quitter aussi vite sans trop avoir eu le temps de faire quoi que ce soit, d'où l'intérêt de se faire un peu la main avant de se lancer dans le grand bain.
Une des nouvelles fonctionnalités rajoutée dans H1Z1 lors de son lancement est le déploiement tactique qui permet aux joueurs de choisir la zone dans laquelle ils se parachuteront au début d’un match au moyen d’une carte thermique montrant les zones dans lesquelles les autres joueurs apparaîtront permettant ainsi de repérer les zones les plus et les moins peuplées. Choisir une zone peu fréquentée est donc un moyen de survivre un peu plus longtemps. Mais ce sont généralement les zones les plus éloignées du centre et il faudra donc continuellement s'en rapprocher pour échapper au gaz. On a donc moins de risque de se faire descendre, mais il faudra se méfier en permanence du nuage toxique. On peut parfois courir longtemps sans croiser personne dans ce cas-là, voire même mourir empoisonné sans même avoir vu quelqu'un si on traîne trop à l'arrière. Dans les zones surpeuplées, ce sera le contraire, on a le temps de voir arriver le nuage, mais la concurrence est féroce et donc l'espérance de vie très faible.
Une fois tout le monde arrivé, la partie commence par un largage aérien. Contrairement à PUBG dont on saute d'un avion-cargo militaire ou de Fortnite où l'on se jette d'un bus volant, ici on commence directement en parachute, pas de vol libre au programme donc. Une fois au sol, c'est le rush pour fouiller les alentours et s'armer au plus vite, ainsi que la course pour rejoindre la zone sécurisée et échapper au gaz. Cette opération est désormais facilitée par la possibilité d'afficher une mini-carte indiquant clairement la zone sécurisée et dans quelle direction se diriger pour la rejoindre, ainsi que la localisation des partenaires en cas de partie en équipe. Le système de largage aérien des caisses de ravitaillement a également été revu pour créer davantage de zones de conflit, augmentant la fréquence des largages ainsi que la valeur de leur contenu, un autre moyen d'accentuer la pression.
Si l'on survit jusqu'à la fin, on se retrouve alors sur un tout petit bout de terrain entouré de gaz toxique où, très rapidement, si ce n'est pas encore le cas, on finira inévitablement en tête-à-tête pour le duel final. Celui qui l'emporte gagne la partie.
Et si l'on meurt avant, c'est bien entendu définitif, la partie est finie pour nous. Si l'on joue en équipe, on peut toutefois suivre notre partenaire, ou l'un d'entre eux s'ils sont plusieurs, en spectateur jusqu'à ce que l'équipe soit entièrement décimée. L'écran final indique alors nos statistiques et celle de notre équipe le cas échéant ainsi que notre gain d'XP et notre changement éventuel de niveau avec l'élément que cela débloque. Dans la première saison officielle de H1Z1, la constance que l’agressivité sont tout autant récompensées, et non pas seulement les 10 premiers joueurs classés. Dans le menu, on retrouvera ensuite les statistiques de nos meilleures parties par catégorie (solo, duo ou équipe de 5) ainsi que notre classement dès que l'on a achevé 10 parties dans la catégorie concernée.
Graphiquement, H1Z1 n'affiche rien d'exceptionnel. Tout au mieux les personnages sont bien travaillés, mais l'ensemble reste plutôt moyen. On regrette notamment des effets de clipping relativement gênant quand on est sans cesse sur le qui-vive et que l'on se demande ce qui vient de bouger. Pour ce qui est des animations, en revanche, on regrettera un peu trop de raideur. Les sauts, en particulier, mériteraient d'être retravaillés. Le personnage reste bien trop rigide. Côté sonore, la musique est très discrète, ce qui se comprend vu l'importance d'entendre venir le danger (tirs, moteurs..). Après l'alarme annonçant le lâcher du gaz, il y a tout de même une petite musique stressante qui vient marquer le danger du gaz qui se repend.
Durant l'accès anticipé, Daybreak a su rester à l'écoute de sa communauté et H1Z1 a beaucoup évolué, y compris avec la mise à jour de contenu effectuée lors de la release, et le jeu continuera certainement à s'enrichir par la suite. Il doit toutefois faire face à une concurrence aujourd'hui bien en place, Fortnite en tête, mais aussi PUBG qui reste bien placé. Contrairement à ces deux derniers qui ne proposent que 100 joueurs au maximum par partie, H1Z1 peut, lui, en accueillir jusqu'à 150, assurant ainsi des parties encore plus féroces et prenantes. Malgré cela, on trouve très rapidement une partie, même si une fois celle-ci annoncée le temps de chargement est curieusement long, mais cela reste raisonnable.
Un nouveau mode pour les détrôner tous
Face à un PUBG sorti de sa phase d'Early Access le 20 décembre 2017 avec une seconde carte désertique dans le Miramar en plus de l'île russe d'Erangel et son gameplay réaliste avec sa gestion de l'essence pour les véhicules, et un Fortnite avec son style cartoon enjôleur, sa partie construction / destruction et un accès gratuit pour la partie battle royale, H1Z1 a fort à faire. Daybreak compte bien toutefois remonter la pente grâce non seulement au nouveau contenu ajouté lors de la release, mais aussi grâce au nouveau mode de jeu original sur lequel il base l'essentiel de sa communication : Auto royale. Bien que tout à fait fonctionnel, celui-ci est encore en phase bêta et vient s'ajouter aux parties solo, duo et à 5 proposées par H1Z1.
Auto Royale se joue par équipe de 4 joueurs choisis parmi ses amis ou en pick up. Le principe et le but sont identiques à la bataille royale classique si ce n'est que les joueurs, jusqu'à 30 équipes de 4 joueurs, sont coincés à l'intérieur du véhicule et ne peuvent en sortir. Il faudra donc détruire toutes les autres voitures pour remporter la partie. Les joueurs, eux, peuvent subir des dégâts, mais ne peuvent pas être tués, ils sont seulement neutralisés pendant 10 secondes si leur barre de vie devient vide. Ils ne peuvent alors plus agir jusqu'à ce que le délai de 10 secondes soit écoulé et que leur santé repasse à 25 %. Et pour éviter d'être neutralisés, ils peuvent se soigner à l'aide de bandages ou de kits de soin. Par contre, si le véhicule est trop endommagé, il prend feu puis explose, tuant tous ses occupants et entraînant leur élimination de la partie. Avant que cela n'arrive, il faudra éteindre l'incendie et réparer le véhicule. Grâce à ce mode, Daybreak apporte donc un peu de nouveauté dans un jeu qui devient vite redondant.
Avant le lancement de la partie, les joueurs peuvent choisir un des deux véhicules exclusifs à Auto Royale : une berline rapide et maniable, avec une bonne distance de saut, et un véhicule de reconnaissance blindé (ARV) plus stable mais moins rapide, la meilleure option pour commencer. Dans la voiture, se trouvent un conducteur et trois passagers, chacun pouvant changer de siège avec un autre. Le conducteur a pour rôle de piloter le véhicule en évitant les obstacles, notamment les pièges posés par les adversaires et le gaz toxique. Il doit aussi passer à travers les recharges pour obtenir des objets (armes, soins, carburant enrichi, réparation, pièges…) parfois en effectuant des sauts à l'aide des nombreuses rampes présentes sur la carte, le tout en évitant le feu ennemi, surtout pendant les réparations du véhicule. Le carburant est illimité, mais le turbo ne peut être obtenu qu'en passant dans les recharges. Loin de la simulation automobile, le contrôle du véhicule est satisfaisant et on contrôle celui-ci assez facilement.
Des caisses contenant des objets sont également disséminées sur le terrain. Il faudra tout d'abord les détruire avant de récupérer leur contenu. C'est là le rôle des passagers qui peuvent sortir par la fenêtre pour tirer sur les caisses ou sur les autres véhicules. En restant à l'intérieur, ils subissent moins de dégâts et peuvent se soigner, mais ils ne peuvent plus tirer. Les objets récupérés sont placés dans le coffre de la voiture et chacun peut les utiliser à son gré, certains étant réservés au conducteur. Il est ainsi possible de poser des pièges bien handicapants pour les poursuivants (mines, flaques d'huile), de déclencher un écran de fumée, ou de lâcher du gaz corrosif. Les kits mécano servent à réparer le véhicule et les extincteurs à éteindre le feu à bord. On peut également lui apporter des améliorations grâce à des bonus pouvant évoluer sur 3 niveaux de puissance. Enfin, des largages aériens réguliers viennent fournir des objets très rares comme l'arbalète à explosifs ou la mitrailleuse légère (LMG) disponible uniquement dans Auto Royale, et accessoirement l'arme à feu la plus puissante du jeu.
Dernier atout posé sur la table par Daybreak pour affronter la concurrence, H1Z1 est passé le 8 mars 2018, soit 8 jours seulement après la sortie, en Free To Play. Outre les aspects positifs que l'on peut trouver à Fortnite, on ne peut nier que sa gratuité a sans doute joué dans son succès face à PUBG encore vendu 29,99 € sur Steam. Cette décision est donc très certainement une bonne chose pour H1Z1 s'il veut reconquérir ses joueurs qui demandaient cela avec insistance. On peut par contre redouter que le recours aux Crowns soit encore plus mis en avant, bien que cela se justifie alors davantage puisque le jeu est gratuit, mais sans rendre acceptable le recours aux lootboxes pour autant ni à une incitation excessive. Des packs Battle Royale Gold, Bronze, Silver et Limited Edition ont d'ailleurs été prévus pour le lancement en Free To Play.
Si vous venez d'acheter H1Z1, pas de panique, Steam pourra vous retourner vos deniers conformément à sa politique de remboursement. Quant à ceux qui ont acheté le jeu lors de l'Early Access, ils se verront remerciés en obtenant le "H1Z1 Appreciation Pack" contenant 10 000 Skulls, 10 caisses Victory, et des apparences de T-shirt "Apprends à viser", de sweat à capuche "retour de flamme", et d'ARV Splinter (blindé à camouflage).
Le studio joue en tout cas ici son va-tout pour redresser son jeu, et il compte bien sur l'aspect multijoueur, toujours plus agréable entre amis, pour pousser ses joueurs actuels à rameuter leurs amis qui n'auront plus d'excuse financière pour refuser de les rejoindre. Un effet boule de neige que le mode Auto Royale, jouable à 4, pourrait bien amplifier.
Pour finir, l'eSport sera également exploité pour mettre en avant le jeu et tenter d'en faire un incontournable avec la H1Z1 Pro League. 15 équipes ont déjà confirmé leur présence à Las Vegas en avril pour cette saison inaugurale, en partenariat avec Facebook.
Calendrier des sorties de jeux