Aperçu d'Animal Crossing: Pocket Camp
Le dernier jeu mobile de Nintendo s'appelle Animal Crossing: Pocket Camp. Rendu disponible cette semaine sur iOS et Android, nous avons eu l'opportunité de tester la version française depuis quelques jours, en voici nos premières impressions.
Animal Crossing Mobile Direct dédié à la présentation d'Animal Crossing: Pocket Camp.
Camping pas ravi
Après de longs mois d'attente, Animal Crossing: Pocket Camp montre enfin le bout de son nez. Le jeu s'inspire directement des grands, particulièrement du dernier opus en date, New Leaf, sorti en 2013, dont la plupart des assets y sont d'ailleurs repris. Le joueur devient cette fois maître de son camping qu'il doit aménager à sa façon afin de satisfaire les villageois. Muni de son camping-car, personnalisable de fond en comble, vous devez alors gérer comme une minuscule ville et attirer les habitants vers vous. Concernant la prise en main, les déplacements au doigt fonctionnement bien et ne rebutent pas, l'absence de touches ne se fait en tout cas pas ressentir. À première vue, le jeu est franchement mignon et les graphismes sont une réussite dans la mesure où, le jeu devant s'adapter à différents types d'appareils, ils se montrent plutôt détaillés et agréables à l’œil. Le défaut esthétique revient en revanche à l'interface vraiment pas pratique, chargée et qui sollicite régulièrement le joueur pour des notifications dont l'utilité est très souvent discutable.
Tom Nook : "La bourse ou la vie !"
Une partie du jeu vous pousse, comme sur consoles, à assouvir les besoins de vos compères en répondant à leurs demandes de fruits, de poissons ou d'insectes. Ce qui change est surtout lié aux déplacements du joueur, dont les zones explorables se voient découpées en différentes parties. On perd de la liberté mais cela crée aussi de la répétitivité puisque chaque ressource se trouve dans une zone précise. Le système économique du jeu reprend les clochettes comme monnaie virtuelle mais les tickets verts qui viennent s'intégrer dans le jeu, s'obtiennent en remplissant certaines missions... ou en payant avec de l'argent réel. Ces tickets permettent en outre d'accélérer la construction de meubles pour votre camping et ainsi monter de niveau plus rapidement. Ils ne sont donc pas indispensables même s'ils viennent entraver les valeurs fondamentales de la licence Animal Crossing, à savoir "le travail paye" (et ce travail doit être virtuel !). De plus, le cycle jour/nuit n'a plus aucune incidence sur l'ouverture des commerces ou le comportement des villageois, qui deviennent actifs en permanence. En bref, il va falloir y jouer sur une plus longue durée pour déterminer si le jeu présente réellement un intérêt particulier, qui pourrait s'articuler par l'apparition d'événements ponctuels, par exemple. On attend d'en voir un peu plus avant de prononcer un verdict définitif.
 L'avis de la rédaction |
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En succédant à Fire Emblem Heroes, Animal Crossing: Pocket Camp s'inscrit dans la lignée des applications au modèle free-to-play, c'est-à-dire gratuites au téléchargement mais contenant des micro-transactions. Un principe qui ne plaira pas à tous, surtout lorsque le jeu se révèle assez répétitif comme dans le cas présent et qu'il sollicite régulièrement le passage à la caisse. Pour le moment, notre avis est mitigé puisque l'intérêt d'Animal Crossing: Pocket Camp est limité et lasse rapidement le joueur tant son principe ne reste qu'en surface par rapport aux jeux sur consoles, bien qu'il présente malgré tout quelques nouveautés. On vous donne rendez-vous dans quelques jours pour notre test complet du jeu et découvrir notre avis définitif. |
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