Valence CF en Espagne, Schalke 04 & Wolfsburg en Allemagne ou plus récemment Lisbonne au Portugal... les clubs de football européens sont de plus en plus nombreux à miser sur l'eSport. Aujourd'hui, c'est Manchester City qui fait les gros titres en annonçant le recrutement d'un joueur FIFA : Kieran "Kez" Brown. Âgé de 18 ans, ce joueur originaire de York représentera les Blues sur Twitch.tv, sur la chaîne YouTube du club et lors des différents tournois organisé sur FIFA. Sur le site officiel de Manchester City, Kez a déclaré :
« C'est une opportunité unique pour moi, je ne pouvais pas la laisser passer. [...] J'ai hâte de commencer et je suis très motivé. Pour moi comme pour mon club, c'est quelque chose de complètement nouveau. »
Kez lors d'un tournoi en Angleterre.
Le Vice-président de Manchester City s'est lui aussi exprimé au sujet de cette nouvelle recrue :
« Il s'agit d'une évolution naturelle pour notre club. Notre partenariat de longue date avec EA SPORTS & la franchise FIFA revêt une grande importance à nos yeux. L'eSport ne cesse de gagner en ampleur ; il est donc logique pour nous de suivre le changement pour tous les fans qui aiment jouer avec Manchester City à FIFA. [...]
Notre recrue eSport se devait d'être exceptionnelle, jeune et talentueuse. Nous voulions un joueur qui avait faim, animé par le désir d'évoluer. Kieran correspond parfaitement à ce que nous cherchions. En plus d'être un grand joueur doté d'un potentiel extraordinaire, nous sommes convaincus qu'il saura interagir avec ses fans venus du monde entier. »
A l'image de Wolfsburg, Manchester City fait prudemment son entrée dans le monde de l'eSport en choisissant un jeu qui parle aux aficionados et en ne recrutant qu'un seul joueur. Mais le fait seul demeure d'une grande importance : en 2008, City a été racheté par un fonds d'investissement basé aux Emirats arabes unis, et a depuis lors réalisé plusieurs transferts aux montants stratosphériques. On parle donc ici d'un club aux proportions considérables, tant sur le plan sportif que financier. Alors oui, on est en droit de se demander : à qui le tour ?