En matière de règles, HearthStone reste relativement aisé. Depuis son salon jusqu’aux plus grandes compétitions eSportives, le jeu se joue exactement de la même façon, selon ses fonctions classiques. Chaque joueur possède un deck de 30 cartes qu’il aura préalablement choisies. L’un des concurrents démarre la partie avec la pièce, une carte supplémentaire, tandis que son adversaire possède l’avantage de jouer en premier. Sauf effet de carte changeant la donne, chaque joueur possède 1 point de mana supplémentaire à chaque tour.
Lorsque l’on interroge un spécialiste de la scène ou un joueur professionnel à l’heure actuelle, il lui sera très difficile de pointer du doigt un problème au niveau des règles. Hormis quelques exceptions inhérentes aux organisateurs d’un tournoi, la licence de Blizzard coule des jours tranquilles de ce point de vue. Pourtant, cela n’a pas toujours été le cas.
Fini les victoires en tournoi en remportant trois manches avec le fameux « Face Hunter »
En effet, lors de ces débuts compétitifs, HearthStone ne jouissait pas du même fonctionnement majoritairement. À l’époque, c’est le format King of the Hill (KotH) qui était le plus utilisé en compétition. Son principe est assez simple, chaque joueur possède plusieurs decks, mais peut théoriquement n’en utiliser qu’un pour remporter un tournoi entier.
En effet, sur ce format KotH, le joueur gagnant la partie conservait son deck. Ainsi, pour remporter une rencontre, il était possible de remporter 2 ou 3 matchs, selon le format, avec un seul et même deck. Le très gros inconvénient de ce système était que les decks les plus forts du moment ou les decks agressifs étaient trop mis en avant.
Avec le temps, Blizzard et les différents organisateurs se sont donc tournés vers un format plus équitable, le Conquest. Sur le principe de base, l’idée est la même : chaque joueur possède plusieurs decks qu’il peut utiliser durant sa partie. Cependant, il faut maintenant remporter une manche avec chacun de ses decks. On parle ici de « valider » son deck. De cette manière, on force la diversité.
Les tournois ont changé de tournure depuis le virage pris par les organisateurs sur le format
Ainsi, au lieu de se concentrer sur des decks agressifs qui reposaient sur une trop grande part d’aléatoire, même pour un jeu dans lequel il s’agit d’un facteur inhérent à son principe de base, les compétiteurs se doivent d’être capables de maîtriser au moins 3 classes différentes pour espérer remporter une compétition.
La chose n’empêche bien sûr pas les joueurs qui apprécient le style agressif de continuer à faire parler leur talent avec des decks rapides, mais l’équité a été rétablie avec cet habile tournant pris par les responsables des différentes organisations de tournoi.