Quelques heures à peine après l'annonce de l'ESL d'instaurer des contrôles anti-dopage dans ses compétitions majeures, notamment sur Counter Strike : Global Offensive, la Gfinity s'aligne sur son homologue organisateur de compétition. Si un programme ou des partenariats clairs ne sont pas établis, la structure londonienne va bel et bien faire son entrée dans la lutte anti-dopage.
Contacté par le journal britannique « International Business Times », le staff anglais a déclaré être en train de travailler avec les autres grands organisateurs mondiaux pour établir un programme commun pour lutter contre ce type de triche. Au-delà du désir d'identifier les fautifs, la Gfinity souhaite également que la réputation des jeux qu'elle héberge chaque mois reste bonne, loin des soupçons liés au dopage.
L'interview qui a mis le feu aux poudres
Depuis plusieurs années maintenant, le dopage dans l'eSport agitait de temps à autres les différentes communautés. En tête de liste, l'Adderall reste bien sûr le produit le plus pointé du doigt et utilisé par les contrevenants. Si ces pratiques étaient évidemment déjà interdites dans toutes les compétitions majeures, il s'agit des premières réelles mesures prises par les structures.
La déclaration de Semphix, le joueur de CS:GO aura ainsi au moins eu le mérite d’accélérer un processus qui aurait dû être mis en place il y a bien longtemps. Nous ne savons pas pour le moment si les premiers test seront mis en place dès le Gfinity Summer à venir, évènement mondial regroupant 16 meilleures équipes du moment.
L'ESL One Cologne verra la mise en place des premiers tests anti-dopage de l'organisation. |
|