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La reconversion dans l'eSport

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  • Interview missharvey
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La reconversion dans le sport électronique est un sujet trop peu abordé et d'ailleurs simplement effleuré jusqu'à maintenant sur notre site au fil de nos nombreux articles traitant des joueurs dans l'eSport.

La reconversion dans l'eSport

La reconversion dans le sport électronique est un sujet trop peu abordé et d'ailleurs simplement effleuré jusqu'à maintenant sur notre site au fil de nos nombreux articles traitant des joueurs dans l'eSport. Car si la compétition dans les jeux vidéo a pris une ampleur particulière depuis quelques années, et est même en pleine phase d'explosion, on ne peut pas oublier les nombreux joueurs qui sont restés sur le bord de la route tout au long de ces années d'existence. Alors forcément on se souvient des plus célèbres, de ceux qui font encore parler d'eux aujourd'hui. On pense à Bertrand « ElkY » Grospellier par exemple, à Emmanuel « MoMaN » Marquez ou bien encore à une certaine Marie-Laure « Kayane » Norindr, mais ils ne sont que la face visible de l'iceberg et même parmi ces trois personnalités aucune n'a eu le même parcours.

 

 

 

Tout quitter pour devenir professionnel


Avant de parler de ce qui semble couler de source, c'est-à-dire la retraite dans l'univers du gaming à haut niveau, abordons un sujet plus rare. En effet il est arrivé par le passé que des joueurs compétitifs dans le sport débarquent dans le sport électronique suite à une reconversion. En 2006 par exemple, il y avait eu ce cas qui avait fait couler pas mal d'encre à l'époque, l'Anglais David « deus » Kinnaird ex-joueur professionnel de tennis avait en effet choisi de mettre un terme à sa carrière pour se lancer à plein temps sur un des FPS phares de l'époque : Quake. Il avait alors rejoint l'un des clubs les plus populaires à savoir 4Kings.

 

David « deus » Kinnaird détail ses journées (Traduction - Source)

Ma vie n'a rien d'extraordinaire mais j'ai tout de même beaucoup de chance de pouvoir combiner ma passion pour les jeux et celle des voyages. Mon travail me permet en effet de voyager un peu partout dans le monde et de faire ce que je veux. Quand je suis chez moi je me lève vers 11h du matin, je regarde les dernières informations sportives à la télévision, je prends ma douche, je mange et j'allume le PC pour passer trois heures à jouer sur des sites de poker. Puis je vais au travail entrainer des gens au tennis pendant 3 ou 4 heures par jour. Je rentre ensuite à la maison, je prends mon diner et je joue au poker pour deux heures encore, après cela je vais regarder la télé ou je joue à Quake/Counter-Strike.



Appâté par la vie que sa passion lui permet de vivre mais également par les gains empochés par l'une des célébrités de l'époque, l'Américain Johnathan « Fatal1ty » Wendel avec plus de 455 000 $, David pensait trouver dans les jeux vidéo un moyen de remporter lui aussi facilement d'importantes sommes d'argent. Au final son pari aura été plutôt concluant et cela même si sa reconversion ne lui a pas permis de devenir richissime ni d'atteindre le niveau hors normes de Fatal1ty. Deus s'est toutefois fait un nom sur le devant de la scène Quake européenne, devenant l'un des meilleurs représentants du vieux continent sur le jeu et cela pendant plusieurs années consécutives. D'ailleurs vous pouvez toujours croiser son nom aujourd'hui puisqu'il a opéré une nouvelle reconversion cette fois sur Counter-Strike : Global Offensive, espérant toujours aujourd'hui à 29 ans d'obtenir la gloire qu'il mérite.

 

David « deus » Kinnaird

 

 

Les jeux vidéo on les aime ou on les quitte


Très souvent le motif de départ à la retraite d'un joueur professionnel ou tout du moins à haut niveau est la perte de goût pour son jeu. C'est logique, à force de jouer des heures et des heures sur le même titre, de voir évoluer la scène et bien souvent d'avoir un sentiment de stagnation, la perte de motivation vient vous cueillir par surprise et elle achève de réduire vos chances de victoires. Dernier exemple en date pour étayer ce propos ? Le départ du joueur Millenium de la section StarCraft II Jon « BabyKnight » Andersen. Le Danois a en effet choisi de mettre de côté sa carrière sur le RTS de Blizzard pour passer au MOBA de VALVe. Une reconversion comme beaucoup d'autres causée principalement par une perte de motivation liée à une surdose de temps de jeu cumulée avec l'absence de réelle récompense en remportant un grand tournoi. Car les victoires sont l'essence des champions et sans carburant ces derniers tombent plus rapidement que prévu en panne sur le bord de la route.

 

Jon « BabyKnight » Andersen à propos de sa reconversion sur DotA 2 (Source)

Aujourd'hui marque la fin d'une grande partie de ma vie. Aujourd'hui , je ne suis plus un joueur professionnel de StarCraft II. Ça a été l'une des décisions les plus difficiles que j'ai jamais eu à prendre et j'ai pris beaucoup de temps pour réfléchir à ce sujet afin de m'assurer qu'elle soit la bonne. Récemment, j'ai recommencé a jouer à DotA et j'ai réalisé que désormais c'est le jeu auquel je peux jouer des heures durant sans pause. Actuellement je dois vraiment me forcer pour jouer à Starcraft II.

Ce n'est pas que j'ai perdu toute ma passion pour StarCraft, j'aime toujours le jeu, la communauté et les tournois. Mais le problème est que, si je ne m'entraîne pas, je ne peux pas faire d'assez bons résultats dans les tournois pour m'en satisfaire. J'en suis vraiment déprimé et ce n'est vraiment pas une situation saine. J'avais l'habitude de jouer 6-10 heures par jour, facilement, sur Wings of Liberty quand j'étais incroyablement motivé et c'était visible dans mes résultats. Même si je n'ai jamais gagné un grand tournoi, j'ai eu quelques résultats vraiment solides dans les plus grands tournois .

Je suis désolé pour tous les fans qui m'encouragent encore sur SC2, j'espère que vous continuerez à me soutenir pour ma transition dans DotA 2 et je vous en remercie vraiment vraiment !

 

N'oublions donc pas ceux qui se reconvertissent vers d'autres jeux, car il s'agit bel et bien d'une reconversion qu'on le veuille ou non. Et dans le sport électronique il faut savoir s'adapter aux différents titres lorsqu'ils sortent. Dans ce domaine nous avons d'ailleurs un professionnel en la matière chez nous : Emmanuel « MoMaN » Marquez. On peut penser ce que l'on veut de son niveau aujourd'hui sur SC2, MoMaN c'est surtout une personne qui a tout tenté et a su se faire un nom partout où il s'est donné : Quake, Counter-Strike, StarCraft, Shootmania ou StarCraft II, cette liste non exhaustive n'est visiblement pas près de s'arrêter. L'exemple d'Emmanuel nous rappelle également que changer de jeu ce n'est pas évident, la réussite n'est pas à la portée de tous et seuls quelques privilégiés peuvent espérer y parvenir et encore pas forcément sur le long terme. C'est donc l'un des choix les plus compliqués à prendre, l'amour du jeu serait-il plus fort que tout ?

 

La réalité ! C'est pour les nuls qui ne jouent pas aux jeux vidéo !

 

 

Les études c'est plus fort que toi !


Combien de fois un joueur nous a annoncé qu'il mettait un terme à sa carrière de joueur afin de reprendre ses études ou même tout simplement parce qu'il a un examen à passer prochainement ? C'est incalculable car tous les ans nous avons notre cargo rempli de cette excuse qui débarque à quai. Alors dans quelques cas il est effectivement vrai que les études (surtout les parents finalement) redeviennent une priorité et qu'il faut réduire le temps passé sur son ordinateur/console, mais dans l'écrasante majorité des cas c'est plutôt typique de l'excuse bidon. Quand bien même un joueur reprend ses études et laisse sa carrière pro de côté, il ne lâche pas si facilement la manette ou la souris. L'un des exemples les plus frappants est celui de Ilyes « Stephano » Satouri mais nous aurions pu prendre un autre aficionado de cette justification, le Terran espagnol Pedro « LucifroN » Moreno Durán.

 

Ilyes « Stephano » Satouri lorsqu'il était encore joueur Millenium (Source)

Il y a deux types de joueurs professionnels : ceux qui restent à la maison et ceux qui parcourent le monde. Les premiers vont faire des tournois sur Internet, les seconds n’ont généralement plus le temps de jouer en ligne même s’ils y ont fait leurs armes. Ils se rendent aux quatre coins de la planète pour se réunir sur les plus grosses compétitions, celles pour lesquelles toutes les équipes et tous les fans se déplacent car il y a du beau jeu et de grosses sommes d’argent à la clef.

Au maximum, pour une victoire, je gagne 30 000 dollars. C’est la plus forte dotation sur les tournois. Généralement, les gains pour une première place sont valorisés autour de 15 000 dollars.

J’essaie de procéder par palier. L’été dernier, après avoir eu mon bac, j’ai dû choisir entre passer professionnel et partir à l’international ou rester semi-professionnel et entamer des études de médecine. Je savais que j’avais la capacité de progresser dans le jeu et gagner de l’argent ; c’est donc la première option que j’ai choisie.

 

Si nous n'avons pas encore eu la chance de voir un ancien joueur professionnel devenir une sommité dans un domaine particulier, il y a toutefois plusieurs anciens pros qui ont intégré les domaines du jeu vidéo, de l'événementiel, du streaming ou bien encore le sport électronique en général. Car si l'eSport a su se développer au fil des années, ce n'est pas uniquement au niveau des artistes des différentes disciplines qu'il faut observer cela, ce qui n'était qu'un microcosme il y a encore quelques années est devenu un véritable business avec ses grands patrons, ses lobbys et des avalanches d'emplois qui sont proposés dans des domaines extrêmement variés. Alors au niveau de la reconversion c'est un peu comme pour un sportif, on recherche votre expertise et vos compétences pour aider à aller toujours plus loin, toujours plus haut et toujours plus fort. Que cela ne nous empêche pas toutefois d'espérer un jour voir un ex-PGM devenir célèbre dans un secteur totalement à l'opposé des jeux vidéo.

 

Quitter cette vie de star pour retourner sur les bancs de l'école ?

 

 

Les autres métiers du sport électronique


D'autres personnes n'ont plus l'âge ou tout simplement pas l'envie de reprendre leurs études. Ils essayent ainsi d'opérer une reconversion directement dans le milieu des jeux vidéo. On retrouve plusieurs cas différents, il y ceux qui possédaient un bagage scolaire suffisant afin d'intégrer des grandes entreprises au sein desquelles elles occuperont un poste plus ou moins éloigné de leur passé de joueurs/joueuse. L'un des exemples les plus connus est certainement celui de la quadruple championne du monde québécoise sur Counter-Strike Stéphanie « missharvey » Harvey. Cette dernière travaille désormais, en parallèle de sa carrière de joueuse professionnelle, pour le célèbre éditeur Ubisoft. Ce dernier a par ailleurs su utiliser les capacités scolaires de missharvey afin d'en faire une conceptrice de jeux vidéo mais l'expérience indéniable de cette dernière dans la compétition en fait également une consultante de choix pour l'entreprise. Finalement en conjuguant ses deux passions elle est parvenue à devenir une pièce importante de son entreprise.

 

Stéphanie « missharvey » Harvey durant l'automne 2012 (Source)

Bonjour, mon nom est Stephanie Harvey (missharvey) et je joue à CS depuis 2003. J'ai déjà raconté cette histoire plusieurs fois mais j'ai commencé CS pour un garçon au lycée. Je souhaitais aller au bal de fin d'année avec lui mais tout ce qu'il faisait, c'était de jouer à ce jeu donc c'était ma façon de passer plus de temps avec lui. J'ai joué dans des équipes telles que PMS, CheckSix, GX3, SK-Gaming, emuLate! et maintenant UBINITED. J'ai gagné 3 titres ESWC (2007, 2010, 2011). Je suis actuellement Game Designer sur un projet non dévoilé pour Ubisoft Montréal et je suis également critique de jeux vidéo pour Musique Plus TV Station.

Nous étions à la recherche d'aide pour participer aux finales de 2011 et lorsque Ubisoft Montréal l'a appris, ils ont décidé de nous aider. Ils veulent vraiment ce qui est le mieux pour leurs employés et c'est une autre manière de le montrer. Ils ont réuni toutes les filles à Montréal avant l'évènement pour que l'on puisse s'entraîner au bureau. Nous avions notre propre pièce avec ordinateurs, Internet, etc. Pour 2012, ils voulaient toujours nous aider alors c'est juste génial.

 

D'autres joueurs sont également parvenus à assurer leur avenir d'une autre manière. Beaucoup ont rejoint le monde du streaming lors de son éclosion et cela se poursuit encore aujourd'hui. C'est d'ailleurs à l'heure actuelle le domaine dans le gaming où il semble être le plus simple d'assurer sa reconversion. Il faut toutefois avoir une notoriété suffisante, être à l'aise dans les commentaires et accepter d'utiliser son image plutôt que son talent à la souris ou à la manette. D'autres préfèrent se lancer dans les vidéos sur Youtube avec les mêmes problématiques. On retrouve également d'anciens joueurs au sein d'organismes organisant les tournois ou bien des équipementiers qui souhaitent obtenir l'expertise de pros. Toutefois cela touche une infime minorité des joueurs et pour, en général, des contrats à durée déterminée ou des courtes missions. Difficile donc de vivre de cela même si, pour certains privilégiés, il semble que ce soit du domaine du possible.

 

ToD, MaNa et RotterdaM commentent pendant une HomeStory Cup

 

 

Être progamer est-il un métier d'avenir ?


Cette question est fondamentale et la réponse est clairement difficile à donner. Aujourd'hui non, ce n'est pas un métier d'avenir, mais on notera toutefois que vous pouvez empocher suffisamment d'argent pour, dans la mesure où vous avez prévu que cela ne durerait pas éternellement, assurer votre nouvelle vie de la manière dont vous le souhaitez.

L'évolution du sport électronique risque quoi qu'il en soit d'offrir de nouvelles opportunités aux joueurs retraités mais n'oubliez jamais qu'il y a du monde qui se bouscule pour devenir le meilleur du monde et qu'en l'absence de réelles règles ou même tout simplement d'une reconnaissance en tant qu'athlète votre statut demeure plus que précaire. Certains pays comme les États-Unis, la Chine ou bien encore la Corée vous offrent une certaine protection via différents dispositifs. En France en revanche nous n'existez nulle part et c'est le flou artistique. Alors clairement voilà ce que certains imaginent en l'état actuel des choses :

 

Message trouvé sur le forum StarCraft 2 et datant de mars 2012 (Source)

Si tu viens d'avoir ton bac et peux te permettre deux ou trois années sabbatiques en logeant chez tes parents, c'est le bon plan car le fric que tu rentreras ne sera pas cramé dans le loyer/bouffe et tu pourras rentrer un peu de tune avant de reprendre tes études. Après il faut que tes parents soit d'accord mais c'est ce que fait Stephano grossièrement.

À partir du moment où tu ne peux plus compter sur le financement de tes parents ça va être plus dur car si tu souhaites gagner suffisamment pour vivre un minimum correctement à côté, le nombre de places offrant cela est extrêmement limité et l'avenir très bancal.

Bref deux solutions, ou tu es l'élu qui enchaînera victoire sur victoire et sera recruté, ou tu as des parents cool qui te laissent quitter le système scolaire deux ans pour ta passion qui te rapportera sans doute un peu d'argent pour la suite.

 

Dans le fond la réponse proposée résume bien la situation de la plupart de ceux qui se lancent dans cette carrière. Ils sont jeunes et vivent chez leurs parents ce qui évite qu'ils aient immédiatement à s'assumer financièrement. Ils sont en décrochage scolaire ou à l'inverse plutôt doués et ont ainsi du temps libre pour s'adonner à leur passion pour les jeux vidéo. Ils ont flashé pour un jeu et sont plutôt bons dessus, ils commencent à se faire un petit nom dans le microcosme du sport électronique et des équipes cherchent à les recruter. C'est le début de l'engrenage et c'est à ce moment-là que vous devez peser le pour et le contre. Clairement tout le monde ne peut pas se permettre d'arrêter ses études et ce n'est pas une nécessité. Certains arrivent même à assurer leur carrière et des études supérieures très exigeantes comme les prépas.

 

MiNiMaTh champion de France sur StarCraft II en 2012 et en prépa ingénieur



À vous de réfléchir, faites-vous aider et conseiller, ne plongez pas la tête la première dans un univers certes positif par bien des aspects mais qui pourrait vous porter préjudice à long terme. Car il faut déjà avoir réfléchi à la reconversion, dans un coin de sa tête, avant même d'être devenu un professionnel des jeux vidéo, de manière à poursuivre son rêve l'esprit libre !

 

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MGG
Mac_Coy il y a 10 ans

@Skeight : La même chose que n'importe qui sans diplôme ou expérience, pas grand chose si la personne ne souhaite pas profiter de sa carrière dans l'eSport pour évoluer.

malex il y a 10 ans

il fait un article sur ce qui se passe actuelement, c'est pas un conseille pôle emploi^^

Skeight il y a 10 ans

Je trouve que l'article ne pose finalement pas la reconversion comme un vrai problème, on nous parle de ce qui existe, mais il ne répond pas à la question : Un progamer dans 5 ans qui n'a plus le niveau, plus l'envie (ou autre) doit ou veut arrêter mais il a avait pas fait d'études pour être progamer ? il faut quoi ?<br /> On nous montre les exemples avec le stream, évents, etc mais à part ça ? Les autres ils feront quoi ? (Ceux qui vivent en Gaming House, qui n'ont pas de contact extérieurs et qui ne gagnent pas énormémement de tournois, à 30 ans on enf fait quoi ? )... :)

Ederon Kaliar il y a 10 ans

@malex :<br /> <br /> Pas forcément.<br /> Certain sont semi-pro pendant un moment et attendent l'obtention d'un bac+2 avent de se lancer.

malex il y a 10 ans

Toi tu fait les question et les reponse^^<br /> Mc cou, clairement un des meilleur rédac<br /> <br /> Moi je penses que l e sport est une machine a fabriquer des sans diplôme, d expérience, il est rare que des gens obtienne un diplôme apres être sortie du systheme pendant plusieurs années <br /> Surtout que pour la pluspart ils ont gagné au mieux le smic

mol_oko il y a 10 ans

"Je trouve cela juste. C'est comme ça dans tous les domaines. Est-ce que ce sont toujours les meilleurs sportifs qui ont les meilleurs contrats de publicité ? Je pense que le charisme y est pour beaucoup plus et je suis contente que cela s'applique aussi dans le sport électronique."<br /> <br /> Et quant elle était joueuse top monde, elle était "contente" que la blonde aux gros seins qu'elle battait facilement avait de meilleurs sponsors qu'elles? hypocrite.

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