Faisant directement écho à notre dossier sur le sexe dans le jeu vidéo du mois de janvier, abordons ensemble le thème de l'alcool et de la drogue dans le jeu vidéo.
Bien moins tabou et beaucoup plus répandu que le péché de chair (et non pas de Cher, un peu de tenue s'il vous plait), l'ingestion d'alcool ou de substances illicites a bien entendu elle aussi eu droit à quelques censures donnant parfois lieu à des situations rigolotes. Un exemple tout bête : dans la version d'origine de Punch-Out sur Nes, un combattant devait s'appeler à la base Vodka Drunkevski et le bonhomme devait s'enquiller une bonne bouteille avant de commencer le combat.
Eh bien ce cher monsieur, qui avait ma foi l'air fort sympathique, s'est vu renommé en Soda Popinski, transformant ainsi ce fougueux passionné de l'eau de vie de pomme de terre en simple amateur de boissons pétillantes : tout de suite, un mythe s'effondre. Paradoxalement, on n'aura jamais vu autant de cuites et de défonces dans nos jeux qu'actuellement, alors que les performances graphiques des machines se rapprochent de plus en plus du photo-réalisme, ce qui rend du coup ces séquences bien plus explicites... Va comprendre, Charles !
Mais ne boudons pas notre plaisir, car généralement lorsque l'une de ces deux substances est introduite de manière intelligente dans un jeu qui ne cherche pas à en faire son principal argument de vente, cela donne lieu à des séquences cocasses, surprenantes, voire osées qui viendront parfois donner un tempo différent à un titre l'espace de quelques minutes.
Comme pour les scènes de sexe, certains jeux intègrent l'alcool comme un élément de gameplay à part entière, ou en font une base scénaristique pour définir la psychologie d'un personnage qui s'en retrouvera alors forcément plus rebelle, dark ou torturé. Tous ces cas de figure seront bien entendu abordés dans les pages qui suivent, les exemples sélectionnés tapant allègrement dans des licences connues de tous. Allez hop, c'est parti mon ki(hic)ki !
Pour votre santé, attention à l'abus d'alcool.