Dishonored : Les Sorcières de Brigmore
Les Sorcières de Brigmore est le troisième DLC pour Dishonored et la suite des aventures de Daud, l'assassin de l'Impératrice Kaldwin. Ce DLC, sorti le 13 août sur consoles et PC pour 9,99€ (ou 800 MSpoint), reprend juste après le précédent DLC, La lame de Dunwall. Daud, pour racheter ses péchés, va poursuivre la piste d'une certaine Delilah, une peintre qui a apparemment des plans diaboliques contre Dunwall.
Genre : FPS – Infiltration – Aventure Date de sortie : 13 août 2013 Développeur : Arkhane Studio Éditeur : Bethesda Softwork Plateforme : PC – Xbox360 – PS3 Prix : 9,99 euros ou 800 MS points Classification : PEGI 18 |
Scénario - Ambiance
Souvenez vous, le précédent DLC nous contait l'histoire de Daud, la Lame de Dunwall, qui partait en quête de rédemption suite à l'assassinat de l'Impératrice Kaldwin. Alors que l'Outsider a guidé Daud vers une mystérieuse peintre, Delilah, il s'approcha peu à peu de ce qui ressemblait à une menace pour Dunwall. Delilah serait plus qu'une simple artiste, ses plans sont beaucoup plus maléfiques, ses pouvoirs sont puissants et son armée est dévastatrice. Daud va devoir tout faire pour sauver au moins ce qui reste de Dunwall. Voilà de quoi vous mettre l'eau à la bouche, le reste de l'intrigue dévoilant intégralement le scénario, vous devrez jouer à ce DLC pour en apprendre plus.
Côté ambiance, il faut dire qu'Arkane est resté dans un simili des anciens épisodes, cependant, c'est toujours avec joie et bonheur qu'on plonge dans la ville "Steampunk/victorienne" de Duwnall et ses rues infestées de rats et autres infectés. De plus, ce DLC nous fera découvrir quelques nouvelles zones, notamment le manoir des Brigmore, ou encore le repaire des Chapeliers, un des gangs qui trainent en ville. Il nous fera même revisiter la prison où Corvo a été emprisonné, mais sous un autre angle, la rendant moins familière. Et enfin, un bon point pour ce DLC, votre partie avec le précédent chapitres de Daud pourra être reprise, vous garderez ainsi votre arbres de compétences ainsi que vos choix, ces même choix qui seront complétés par ceux des Sorcières de Brigmore, permettant d'avoir des fins différentes.
L'histoire est toujours contée par Daud, assisté par des images explicatives.
Gameplay
Toujours dans l'optique de garder les vieux pots pour faire une bonne soupe, Arkane maintient ses mécaniques de gameplay. Ainsi, outre le pouvoir de télékinésie et les nouveaux charmes d'Os (qui proposent un malus et un bonus), tout est globalement similaire à ce que proposait la Lame de Dunwall, que je vous invite à aller (re)voir si ce n'est pas déjà fait. On peut quand même remarquer l'ajout de nouvelles améliorations dans le magasin et un peu plus de missions secondaires pour chaque niveau (et certaines vous donneront pas mal de difficulté si vous comptez rester silencieux comme la nuit). Arkane a tout de même rajouté quelques ennemis, notamment les Sorcières de Brigmore qui vous feront suer plus d'une fois avec leurs différents pouvoirs. Mieux vaut se tenir loin d'elle le plus possible.
La télékinesie, le nouveau pouvoir, s'avère pratique pour désactiver
des portails ou attraper un objet sans vous faire voir.
Graphismes
Là encore, rien de transcendant, Dishonored possède toujours une patte graphique totalement exceptionnelle et unique mais qui malheureusement passe de plus en plus mal en compagnie de l'Unreal Engine vieillissant (et avec les claques qu'on se prend en regardant les jeux next gen, ça n'arrange rien). Mais les nouvelles zones ont toujours un super design, et rien que pour le manoir des Brigmore, cet endroit qui a étrangement fusionné avec la flore locale, est vraiment somptueux. On dirait presque un artwork. Enfin, je tiens personnellement à applaudir le monsieur/la dame qui à fait les peintures de Delilah, elles ont vraiment un style bien particulier et dégagent quelque chose d'unique !
Plus on avance, plus cet endroit est magnifique, mais il devient aussi très dangereux.
Sons
Tout comme son grand frère, ce DLC se démarque un peu par quelques musiques agréables, bien que discrètes, et toujours par un doublage de qualité. La voix rocailleuse de Daud nous fait toujours trembler (surtout quand on a les pieds sur son caisson de basse) et le tout favorise évidemment l'immersion totale du titre, comparé à notre éternel muet, j'ai nommé Corvo.
Les Sorcières de Brigmore rajoutent un peu plus de clins d'oeil à l'histoire originale.
Durée de vie
Si vous êtes du genre à suivre bêtement les flèches sur votre écran, votre périple devrait prendre trois petites heures de votre vie, il n'y a souvent rien de bien difficile, sauf quand des Sorcières de Brigmore se ramènent en bande et vous tombent sur le coin du nez (ce qui se traduit souvent par une mort rapide ou bien une escapade de vingt minutes pour les tuer). Cependant, Dunwall regorge encore et toujours de quêtes secondaires, de runes et de charmes d'os à récupérer aux quatre coins des différents niveaux, de quoi occuper les plus avares d'entre vous.
Mais comme à son habitude, Dishonored repose principalement sur sa difficulté à réussir des missions de manière discrète et en tuant le moins de monde possible. Il serait donc idiot de ne pas souligner sa rejouabilité ; chaque mission peut être entreprise de différentes manières suivant votre style de jeu, et elles ne sont que très peu explicites (si vous tuez un élément important par mégarde ou par envie, la mission pourrait prendre une autre tournure, voire même une finalité différente). On peut donc facilement monter cette durée de vie à six ou sept bonnes heures pour le finir une fois comme il faut. Pour 10€, ça reste honnête.