Ghosts : Test PS4
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Le Test du nouveau Call of Duty est endin sur Millenium. La licence est comme chaque année une des plus attendues des joueurs, qu'en est-il de cet épisode ? Millenium vous dit tout sur cette mouture PS4.

Ghosts : Test PS4

Call of Duty Ghosts

« Quoi le test de Call of Duty Ghosts n'est pas sur Millenium ? Mais qu'est ce que ça veut dire ? N'ont-ils pas eu assez de temps pour nous pondre la review d'un des jeux de l'année ? ». Nous avons bien pris en compte vos demandes, aujourd'hui le test du blockbuster d'Activision sur PS4 arrive à l'heure sur le site des joueurs en ligne. Finies les parties de belote avec Kaazar, la gestion de nos portefeuilles dans des paradis fiscaux tous plus exotiques les uns que les autres aux quatre coins du globe et nos séances de massages chez les chinois (et accessoirement chinoises) qui ont pignon sur rue depuis que le nougat est à la mode. Que vaut Ghosts sur Next-gen ? Là est la question.

 

 

Genre : FPS

Plateformes : PC, Xbox 360, Ps3, PS4, Xbox One et WiiU

Développeur : Infinity Ward

Editeur : Activision

Date de sortie : 5 novembre 2013 sur PC, PS3, WiiU et Xbox 360

22 novembre sur Xbox One

29 novembre sur PS4

 

 

Trêve de galéjades, vous devez vous en douter, si le test de Call of Duty Ghosts est ce qu'il est sur Millenium c'est tout simplement parce que nous avons pris le temps de lessiver le multijoueur du jeu. Une chose faite et bien faite sur 360 et PS3, il ne nous restait rien à dompter pour comprendre le jeu et ses mécaniques sur PS4. Même joueur joue encore. Le multi d'un COD c'est un peu le genre de machine qui lave plus blanc que blanc voyez-vous. Après une trentaine d'heures compilées sur le nouveau FPS bling-bling de l'éditeur milliardaire américain, nous dégainons les armes.

 

COD GHOSTS

 

Call of Duty, c'est une histoire d'intentions, d'idées géniales (si, si), contrebalancées par une mise en application qui met tout type de joueurs au centre d'une action névrotique. Du hardcore au casual gamers, tous s'y retrouvent, la recette est magique. D'épisodes en épisodes Activision nous ressert son projet fantasmatique de les dominer tous, je parle bien évidemment de FPS dans cette phrase. Chaque année, le jeu s'affiche comme le saint patron des charts avec son petit milliard de dollars de chiffre d'affaire généré en quelques jours. Un chiffre qui vient taquiner les boules du sapin des actionnaires de la firme de Bobby Kotick, que son nom soit sanctifié, à chaque Noël. Dans le genre mastodonte qui écrase tout sur son passage, la franchise Call of Duty a tout de l'éléphant dans le magasin de porcelaine, sauf qu'au lieu du son des tasses brisées dans la boutique ce sont les « shkling, shkling » de la caisse enregistreuse qui résonnent et ne trompent personne. Call of Duty est une machine bien huilée, une arme de destruction massive et festive que beaucoup ne louperaient pour rien au monde.

Pour Ghosts, Infinity Ward nous avait hyper à mort. Depuis l'été dernier tout était fait pour nous émoustiller le cortex. Et un cortex qui palpite, croyez-nous sur parole, ça en projette des autoroutes de possibilités multiples et variées. Le champ d'exploitation de l'imaginaire est imperturbablement voué à l'espérance de l'excellence chez le joueur, surtout pour le fan d'une série renommée. Et nous, comme de bons soldats de la molette ou du pad, forcément on se fait des films en se promettant d 'être le nouveau Soldat Ryan du régiment le jeu entre les mains. En guise de rations de survie, les quelques trailers qui nous ont été proposés durant des semaines, nous ont fait augurer du meilleur.

 

Seul un grand vignoble peut produire un nectar

 

Enfin le meilleur... il nous a d'abord fallu nous résoudre au fait que non, Call of Duty Ghosts ne serait pas le nouveau parangon technique d'Activision, le soft qui ferait dire : « Waouh ! la next-gen a quelque chose qui me fait désespérément envie d'investir dans une nouvelle carte graphique ». Voilà qui fâchera peut-être les acheteurs compulsifs, d'autres les remercieront de pouvoir faire des économies, le bon sens prenant le pas sur la passion . La parade est de toutes façons bien trouvée du côté de l'industriel puisque Ghosts est prévu sur PS3 et XBOX 360, de quoi niveler par le bas le style artistique du jeu, un brin suranné dira-t-on. Avec un parc installé de plus de 150 millions de machines, le calcul était vite fait. Ceux qui chôment sont sur la paille et pragmatique, Activision l'est resté.

Le jeu tourne donc sur une itération du même moteur que celui que nous connaissions déjà depuis Modern Warfare. Il ne faut accorder aucun crédit à son banquier . Une maxime qu'il faudra étendre aux promesses des studios de développement quand ceux-ci, comme des vendeurs de strings, connaissent toutes les ficelles du métier et vous certifient avec aplomb que leur nouveau bébé sera révolutionnaire sur le plan cosmétique. Si Ghosts débarquait en bikini sur une plage au bord d'un lagon il aurait plus l'allure de Sophie Davant que de Megan Fox.

 

COD Ghosts

 

Passons donc sur ces quelques digressions d'un ordre esthétique et lançons nous sur l'aventure Ghosts. Le nouveau Call of Duty, c'est d'abord une histoire familiale, une histoire virile entre deux frères, avec des retournements de situations tous plus pittoresques les uns que les autres. Des twists en mode Dallas dignes d'un « Luke je suis ton père » dans Star Wars, des flashbacks qui vous font penser à Memento avec amour, et une action effrénée inversement proportionnelle à ce qu'aurait été le jeu s'il avait été bien écrit.

Bref ça flingue à tout va, ça envoie la sauce dans des décors spectaculaires dignes de grosses productions hollywoodiennes. Ghosts au niveau de son déroulement, même s'il n'innove pas vraiment, a ce sens royal de la mise en scène. Tremblements de Terre générés par des tirs de satellites militaires sortis d'un James Bond, missions sous marines qui donneraient à Nicolas Hulot des palpitations de nostalgie pure, balades dans l'espace ou à la verticale sur la façade d'un building sud américain, Ghosts a du peps.

N'oublions pas d'ajouter au tableau de chasse : Riley notre fidèle compagnon qui n'a d'allemand que le pedigree pour nous immerger dans un jeu d’arcade où le sens de l'épreuve prend toute sa valeur en mode vétéran. À ce niveau il n'y a pas maldonne, pas génial, mais d'une efficacité sans borne, la campagne de Ghosts fait un peu plus que reluire le bout de son canon. Juste qu'il lui manque un background plus approfondi et fouillé pour prendre son envol.

 

COD Ghosts


Dans un futur proche où le monde subit la loi de conglomérats puissants, les villes sont en ruines et la troupe d'élite Ghosts dont le nom résonne comme un drapeau inaliénable de la liberté dans les consciences des initiés, veille pour rendre le monde plus juste. La cagoule a remplacé la cape à Gotham City vous dîtes-vous ? C'est en substance ce que l'on retient de cet effort paresseux du nouvel Infinity Ward (nouveau, car c'est désormais chez Respawn que l'on retrouve les têtes pensantes du studio avec un TitanFall prévu courrant 2014 sur Xbox One et PC).

Pour en revenir à nos boutons, en comparaison les idées de scenari développées dans MW3 ou encore BO2 sont hautement plus palpitantes. Hormis quelques efforts faits au niveau du gameplay avec cette possibilité de se mettre à couvert en faisant des glissades, de pouvoir utiliser le décor pour coller quelques bastosses dans les buffets des scripts en pagailles qui s'animent à l'écran, et quelques simulations d'infiltration avec le POV d'un Berger allemand portant le nom d'un catcheur, que reste-t-il à Call of Duty ?

 

Riley


C'est une question qui me hantera après les 30 heures passées sur le multijoueur à essayer de comprendre ce qui a bien pu se dérouler dans la tête d'Infinity Ward pour nous offrir un tel jeu. Je me revoie comme dans Cube à chercher quel mécanisme provoque tel battement d'aile de papillon, et rester émerveillé devant les découvertes qui m'ont fait oublier les aubes dorées et les crépuscules des idoles païennes aux lunettes noires des anciens opus de la série.

Tout d'abord passons sur cette sensibilité venue d'un autre monde et l'optimisation du jeu toute relative sur PC (Régler le FOV du jeu relevant plus de l'expédition en terres inconnues pour y découvrir le patch magique sur les monts ensoleillés aux neiges pures de forums aussi undergrounds que le black-metal dans les années 80). Alors oui, bien sûr nous demandons aux développeurs d'évoluer, de savoir sortir des carcans de leurs licences, de leur donner une forme plus originale. C'est un fait, passer pour un con aux yeux d'un imbécile est un délice de fin gourmet, Desproges connaissait le théorème et sa réciproque par cœur. Mais là...

 

Marathon Man

 

Au niveau des modes de jeu, out la SnD (Search and Destroy) et la CTF (Capture the flag) au lancement du jeu. Place, respectivement, aux modes Search and Recue et Blitz pour donner une nouvelle âme à la licence, son nouveau souffle. Et croyez-nous, du souffle il va vous en falloir pour parcourir les maps de Ghosts, car certaines d'entre elles donnent le tournis. Cartes énormes, au level design peu inspiré, logique poussée à son paroxysme quand certaines de ces maps ne sont que des resucées faciles de MW3. Hello new Word.

Le jeu a-t-il été pensé uniquement pour les next-gen ? Pourquoi nous a-t-on laissé, dans ce cas, tester dans un premier temps des parties en 6 vs 6 sur ce genre de cartes sur PS3 ou 360 ? Mystère et balles à blanc. D'autant que la version de Ghosts sur PS4 ne change quasiment rien d'un point de vue gameplay à la donne. Avec un vital qui approche le zéro, Ghosts a rendu les fantômes vivants. Ils hantent les maps le cœur en mal d'amour, cherchant à placer une prunelle décisive entre les deux yeux de leurs opposants. Le bal est rythmé par des respawns aléatoires qui donnent le blues, même si les patchs sortis ces dernières semaines auront aidé à amenuiser la déception. Bluff sur bluff, après une dizaine d'heures les joueurs comprennent les routines sur la carte, temporisent, se figent, se crispent, et voilà Call of Duty qui sort sa toile cirée pour son camping. Dynamisé par cette nouvelle mise en place, Ghosts a tout du jeu nerveux qui finit par vous faire penser que les duels sont devenus un élément annexe dans le gameplay de la série. Mouai, mouai, mouai....

 

COD Ghosts

 

Les modes de jeu en ligne ne sont pas si nombreux, eux qui étaient il n'y a pas si longtemps une des marques de fabrique de la franchise. Le mode Extinction est une version peu bavarde du mode Zombie des Black Ops, un comble. Mention spécial au mode Cranked qui reste de loin le mode le plus intéressant pour XP rapidement avec sa roulette d'atouts à chaque kill et un temps imparti pour réaliser le prochain, avant d'exploser (littéralement) une fois le décompte arrivé à zéro. Le netcode est toujours basé sur des parties hostées alors qu'Activision promettait des servers dédiés aux joueurs. La douche froide ? Nous attendrons tout de même de pouvoir tester les versions Next-Gen pour nous prononcer.

Infinity Ward pour affirmer sa personnalité a voulu poser sa patte sur la licence, comme il a toujours su le faire. La Hot Sauce réinventée pour un Cauchemar en Cuisine dans lequel le studio californien se voit déjà en docteur miracle, sauveur d'une licence qui était jusqu'à l'année dernière en constante évolution au niveau du volume de ses ventes. Jouer au Docteur Frankenstein pour marquer la transition d'une génération à l'autre, c'était prendre des risques et non des moindres. Par d'habiles jeux de miroirs déformants, de mises en place subtiles, le studio de développement affiche une volonté farouche de montrer à quel point il est différent quand il traite de son bébé. Péché d'orgueil mal placé ? Est ce qu'un Call of Duty qui ne ressemblerait plus à un Call of Duty continuerait d'être apprécié ? C'est une question que l'on peut se poser en jouant au nouveau COD.

 

COD Ghosts

 

L'amélioration de mécaniques de jeu en gardant un certain équilibre, une certaine architecture ingame, permettent la transition d'un jeu à sa suite avec fluidité. Retrouver des systèmes d'atouts et de killstreaks qu'un Modern Warfare 3 ne renierait pas par exemple, donne au jeu des perspectives d'améliorations intéressantes. D'autant qu'à l'heure où nous vous écrivons ce test Infinity Ward a intégré de la SnD au jeu. Les armes sont plutôt équilibrées, les bonus de streaks pas franchement emballants, la hitbox est précise, mais le charme opère à moitié. Comme une impression de jeu un poil hors sujet. Jouable, le jeu l'est encore, il promet de nombreuses heures de jeu à découvrir les nouveaux atouts et équipements ainsi que leur utilisation pour les plus coreux d'entre nous. Il manque juste à Ghosts le panache du premier Modern Warfare pour fédérer et faire disjoncter les adeptes de la licence. Rendez-vous l'année prochaine, Treyarch ne devra pas manquer sa cible.



En conclusion



Call of Duty : Ghosts Test Note

Le nouveau jeu d'Activision promettait beaucoup sur le papier : un moteur graphique amélioré, des servers dédiés, une personnalisation plus complète des classes et de votre avatar. Un pari réussi, mais à moitié. Le suivi au niveau des outils pour la compétition, les spawns inquiétants, le manque de modes de jeu fédérateurs dans les parties classiques, donnent l'impression d'un jeu qui se cherche plus qu'il ne se trouve. Le mode solo reste efficace et pourra passionner l'espace de quelques heures les néophytes, il manque cependant de twist et d'idées d'écriture intéressantes pour lui donner du relief. La version PS4 de Ghosts a pour elle, sur le plan cosmétique, un avantage certain : une résolution en 1080p qui pourra séduire malgré quelques drops au niveau de son framerate. Moins fun que les anciens Call of Duty, Ghosts est certainement un épisode transitoire qui ne laissera pas un souvenir impérissable dans l'histoire de la série. Vivement la véritable révolution Next-Gen de Call of Duty.

 

Les plus et les moins
Un jeu qui tente le pari de changer... ... Mais qui malheureusement le fait mal
Le mode Cranked Un multijoueur en dents de scie
 Une résolution agréable sur console de salon L'impression d'un jeu à moitié fini
    Un solo peu inspiré

 

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MGG
gaetboss il y a 10 ans

Cet article est difficilement lisible.<br /> On se lasse très vite de l'abus de phrases à rallonge comme :<br /> <br /> "Finies les parties de belote avec Kaazar, la gestion de nos portefeuilles dans des paradis fiscaux tous plus exotiques les uns que les autres aux quatre coins du globe et nos séances de massages chez les chinois (et accessoirement chinoises) qui ont pignon sur rue depuis que le nougat est à la mode."<br /> <br /> L'information est noyée sous les jeux de mots et métaphores qui, au lieu de rendre le texte ludique, le transforment en un patchwork inconsistant.<br /> Je n'ai pas lu l'article jusqu'au bout, je ne dois pas être le seul.<br /> La simplicité est la sophistication extrême.

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