Le premier Vice Versa a sonné comme l'une des plus grandes réussites d'animation pour Disney sur cette décennie. Et le géant de l'entertainment persiste et signe cette année avec le second opus, Vice Versa 2, par nature encore plus riche que son prédécesseur, car il aborde une phase ô combien complexe de la vie : l'adolescence !
Cette fois, de nouvelles émotions s'invitent chez Riley (Anxiété, Embarras, Ennui et Envie), toutes en lien avec le mal-être adolescent et les débuts de la puberté. Et c'est là que Disney nous surprend car tout en créant un film d'animation jubilatoire, le studio parvient à restituer des éléments psychologiques très sérieux. Il s'est même appuyé sur les écrits d'une des plus grandes spécialistes du développement de l'enfant au monde, pour ne jamais être à côté de la plaque !
Des études psychologiques à la rescousse de Pixar et Disney
Le géant de l'entertainment n'aborde que des sujets légers et enfantins dans ses films d'animations ? Ce n'est plus le cas depuis des années, et cette fois les sociétés de production ont carrément été guidées par Lisa Damour, une psychologue spécialisée dans le développement de l'enfant, pour appréhender avec une extrême justesse le concept d'Anxiété.
Ca tombe bien car cette émotion est justement l'antagoniste de Vice Versa 2 !
Avoir l'aide d'une psychologue experte au moment de la mise en place du scénario a permis à Disney de viser juste sur la complexité des émotions adolescentes : Lisa Damour a même conseillé les équipes du film sur les expressions faciales de l'héroïne, ou le ton de sa voix. L'anxiété est ainsi assortie d'une ambivalence, et n'est pas foncièrement mauvaise. Chez Riley, cela se traduit dans le film par un inconfort permanent, parfaitement représentatif d'une jeunesse sous l'emprise du doute.
Un sujet grave pour un film qui sait rester optimiste
Vice Versa 2 est un film d'animation qui saura faire rire et émouvoir toute la famille. Mais son antagoniste, sous ses airs cartoonesques, aborde un sujet on ne peut plus sérieux. Selon un récent sondage, 49% des jeunes français sont touchés par des troubles anxieux. La période la plus difficile et où l'anxiété serait la plus généralisée est celle du collège.
