Ce n’est pas forcément ce que les fans auraient espéré, mais Super Monkey Ball revient avec une version remasterisée de Super Monkey Ball: Banana Blitz, jeu paru sur Wii en 2006. SEGA améliore l’un des jeux de sa saga singeresque, plutôt que de nous livrer un nouveau titre. Que vous soyez déçu ou enjoué, voyons si ce dernier vaut le détour. Au menu, des graphismes améliorés, des contrôles vraiment optimisés sur toutes les plateformes, un classement en ligne, etc. De quoi vous faire ramasser des bananes pendant un long moment.
- Genre : Adresse, Plate-Forme
- Date de sortie : 29 Octobre 2019
- Plateforme : Switch, PS4 et Xbox One (Prochainement sur PC)
- Développeur : SEGA
- Éditeur : SEGA
- Prix : 39,99€ disponible sur Amazon
- Testé sur : Switch
Boule qui roule n’amasse pas mousse
Au cas où, nous rappelons le principe du jeu : vous êtes un singe dans une boule, inclinez le plateau du niveau dans le sens qu'il faut pour faire rouler votre personnage. Atteignez l'arrivée en évitant les pièges sur votre route, le tour est joué. Dans Super Monkey Ball : Banana Blitz HD, il existe plusieurs modes de jeu, nous commencerons par nous intéresser au mode « Jeu principal » qui correspond à « l’histoire » de ce dernier, même s’il n’y en a pas à proprement parler. Il s’agit simplement de récupérer des bananes et finir tous les niveaux dans 8 mondes principaux aux ambiances bien différentes. Choisissez bien votre personnage, cela influe beaucoup sur le gameplay et la manière d’aborder les divers niveaux, puisque ces derniers sont plus ou moins rapides, plus ou moins lourds, etc... La quantité de choix n’est pas incroyable non plus, mais tous les personnages de la série sont là (avec Sonic déblocable secrètement).
Une fois à l’intérieur, la première chose qui saute aux yeux, c'est que c’est beau. Le jeu est très joli et extrêmement fluide. La direction artistique est colorée et nous parcourons de nombreux univers à travers le titre. En effet, comme dit précédemment, chaque monde possède son petit truc avec une coloration particulière et une ambiance bien à lui. De plus, à la fin de chacun de ces mondes, vous affronterez un boss avec des mécaniques uniques. Cela est très appréciable et donne une bonne transition dans le jeu entre phases de plateau pur et combat de boss. Enfin, la montée en puissance dans la difficulté du jeu sa fait de façon équilibrée, à mesure que vous prenez du niveau. Nul doute que le jeu vous mettra au défi de nombreuses fois et que vous passerez de nombreuses minutes sur certains plateaux.
Rapidité, adaptabilité et portabilité
Le point fort de la saga Super Monkey Ball, c’est que les jeux sont presque toujours speed runnables, c’est le cas ici aussi. Cette version contient même un mode « Contre-la-montre », reprenant les niveaux du jeu principal, mais avec une horloge intégrée. En plus, vous pourrez vous comparer avec des joueurs du monde entier, qu’est-ce que vous vouliez de plus ? Il vous faudra alors arriver à un niveau de maîtrise très élevé, sachant que certains personnages sont difficiles à prendre en main.
Le jeu est très dynamique et franchement réussi sur Switch. Il s’adapte bien au mode portable et on dirait qu’il a été pensé pour ce dernier. Allumez votre Nintendo Switch, faites deux niveaux dans le bus et retournez à vos affaires. Pour couronner le tout, les mouvements de plateaux et de caméras ont été réalisés avec grand soin, vous n’aurez pas l’impression d’avoir le tournis, même si vous êtes dans les transports. Vous alternerez entre moments de rage et de joie tout en progressant dans Super Monkey Ball : Banana Blitz HD.
Un singe à Decathlon
Vous l’aurez donc compris, l’intégralité de Super Monkley Ball : Banana Blitz HD repose sur le scoring. Que vous fassiez simplement l’aventure principale ou que vous essayiez de ramasser chaque banane, le résultat sera le même : vous obtiendrez votre classement et la rejouabilité est infinie tant que vous pouvez vous améliorer. De plus, il existe un mode « Mini-jeux », avec pas moins de 10 activités à réaliser. Les mini-jeux sont jouables en multijoueur local (très fun pour quelque chose qui tend à disparaître), certains sont marrants, d’autres carrément ratés. C’est un petit plus qui fait plaisir, mais pas une révolution. Ces mêmes mini-jeux sont regroupés dans le « Décathlon » qui fait s’enchaîner ces derniers dans un mode « compétitif » aléatoire.
Pour vous accompagner dans votre périple chez les singes en boulettes, vous aurez le droit à une bande-son guère originale, qui tourne franchement en boucle. Le bruitage est lui aussi agaçant, au bout de 8 heures de jeu, vous en aurez marre d’entendre votre petit macaque crier. C’est un défaut qu’il convient de noter, car vous finirez par jouer sans le son du jeu, un maigre détail quant au reste des qualités du titre.