Splinter Cell Blacklist : Le solo
Les développeurs d'Ubisoft Toronto ont eu la brillante idée de mettre en ligne une nouvelle démo de gameplay de leur prochain blockbuster : Splinter Cell Blacklist. De quoi en apprendre un peu plus sur le gameplay et le contexte scénaristique de ce futur hit potentiel.
Dès le début de la vidéo, le ton est donné. Un groupe terroriste de la blacklist, les ingénieurs, a mis le feu à une usine produisant du gaz liquéfié. C'est donc à un Sam Fisher frais comme un gardon (et accessoirement devenu leader d'Echelon 4) et à son équipe de joyeux drilles, que revient la tâche d'éteindre un incendie qui pourrait causer la mort de plusieurs milliers d'innocents s'il venait à se propager.
Premier constat après l'arrivée de Sam sur le terrain : c'est un peu la zone! Mais pas de panique, puisque les objectifs de mission incrustés dans le décor font leur grand retour. Autre héritage de "Conviction", c'est la surenchère d'indications qui assiste au maximum le joueur. La distance de l'objectif est toujours clairement affichée, la commande à effectuer est aussi indiquée à chaque fois que le mouvement est possible... Les p'tits gars de chez Ubisoft ont l'air d'avoir opté une nouvelle fois pour un gameplay clé en mains. Deal with it.
Après s'être frayé un chemin dans les décombres de l'usine, notre espion aux lunettes à trois yeux arrive dans une salle terminale. Un des équipiers de Sam intervient alors à l'oreillette pour lui demander de hacker l'ordinateur central de la salle débloquant ainsi l'accès au système de sécurité anti-incendie. Plus tard dans la démo, les deux membres d'échelon 4 coopéreront de nouveau pour éteindre un incendie bloquant le passage de Sam. A voir si ces interactions seront uniquement scriptées ou déclenchées par le joueur.
Le feu éteint, Fisher s'attaque alors au deuxième objectif de sa mission : le leader des ingénieurs. C'est en cherchant ce dernier que l'agent secret tombera sur une salle remplie de gardes armés jusqu'aux dents. Après un rapide état des lieux, il envoie une caméra collante dans un recoin de la pièce afin d'avoir une meilleure prise de vue sur ce qui l'entoure.
Véritable outil multi-fonctions, cette caméra pourra aussi servir à projeter du gaz soporifique sur l'ennemi ou à émettre un son pour l'attirer. Ca tombe bien puisque Fisher aura besoin de toutes les ressources mises à sa disposition pour défaire un "heavy". Le heavy est une classe de soldats avancée censée donnée du fil à retordre au joueur. Immunisé aux armes électriques, aux carreaux d'arbalète et aux gaz soporifiques, il faudra avoir recours à des méthodes peu conventionelles pour en venir à bout comme les armes inflammables.
L'exemple montré dans la démo verra Sam neutraliser discrètement les gardes alentours, se faufiler dans un conduit d'aération et activer le gaz soporifique de sa caméra collante lorsque le heavy passe à proximité. Ne lui reste plus qu'à coller un bon headshot des familles au soldat pour lui retirer son casque et ainsi permettre au gaz de faire effet. Sympa! A noter que chaque action un tant soit peu remarquable rapportera des points. Ainsi on pourra voir l'espion gagner cent points (XP?) d'exploration lorsque ce dernier se fraiera un chemin dans un conduit d'aération à la manière d'un Deux Ex : Human revolution.
Après avoir nettoyé la salle ninja-style, Sam aperçoit son objetcif. S'ensuit une course poursuite bien mise en scène quoiqu'encore une fois trop assistée, la palme d'or du grand-guignolesque revenant à l'exécution quasi-instantanée de deux cibles se trouvant sur le chemin de Sam. Point de dénouement à cette folle escapade puisque c'est ainsi que se termine cette nouvelle démo de gameplay de Splinter cell : Blacklist.
Alors que retenir de ces six minutes? Le jeu est beau, l'action se veut bien nerveuse et Sam Fisher semble plus agile que jamais. Mais, question : où est passé l'esprit des premiers épisodes de la licence? Certes, c'est une question valable pour beaucoup de licences ces derniers temps. Seulement, Ubisoft nous vend le jeu comme l'épisode du retour aux sources depuis déjà plusieurs mois et ne nous le prouve pas des masses avec cette vidéo. It's a bit strong!