Les deux ennemis jurés sur Counter-Strike 1.6 n'ont toujours pas officiellement opéré leur transition vers Counter-Strike : Global Offensive. Ils profitent de la période de flottement actuelle pour toucher un peu à tout. Les deux structures ont passé plusieurs semaines en Chine cet été, à des périodes décalées, afin de disputer la K1 League sur Counter-Strike : Online. Ensuite ils ont poursuivi l'aventure 1.6 jusqu'à récemment, s'affrontant même une fois de plus il y a quelques semaines au Portugal durant le ProGamerSeries 2012. Cet événement aura d'ailleurs été le dernier où l'on retrouvait ces deux rivaux face-à-face. Lors de ce dernier duel officiel, ce sont finalement les Suédo-Danois qui se seront imposés 18-22 de_train, 16-13 de_dust2 et 16-05 de_tuscan.
Depuis leurs chemins se sont légèrement séparés. Les Ukrainiens préférant faire une pause avant de tenter, très certainement avec le même effectif, l'aventure Global Offensive. De leur côté, les Fnatic ont reçu une invitation pour disputer la DreamHack Winter 2012 sur CS:GO suite à leur victoire lors de l'étape de Bucarest qui se jouait encore sur 1.6. Ils n'ont toutefois toujours pas débuté leur entraînement, préférant profiter des prochaines semaines afin de se préparer pour les phases finales de la K1 League saison 2. À vrai dire les deux clubs semblent plutôt réticents à tourner la page. Les joueurs ne sont pas convaincus par CS:GO et ils n'arrivent pas à s'y mettre vraiment. Seuls quelques cas isolés parmi leurs effectifs semblent prendre du plaisir sur le nouveau FPS de Valve, particulièrement le sniper danois Michael "Friis" Jørgensen.
Malgré tout, les deux sections ont annoncé qu'elles passeraient sur Global Offensive avant la fin de l'année et pas uniquement en participant à des événements, ils s'entraîneront également à plein temps. La seule zone d'ombre concerne les effectifs puisque certains membres pourraient quitter le navire par manque de motivation. Des deux côtés quitter le monde du jeu vidéo professionnel demeure un choix difficile à prendre, mais l'arrivée rapide des grands tournois et l'absence de résultats sans motivation suffisante pourraient bien suffirent aux dirigeants pour prendre leurs décisions.