On a tous un jour ou l'autre expérimenté une petite altercation avec un inconnu, et où le ton est monté, principalement à cause de la fatigue et de l'énervement. Maintenant, imaginez que la tension ne redescende jamais, et que de cette petite mésentente de rien du tout naisse une spirale de vengeance, à même d'engloutir les personnes qui entourent les concernés.
Vous avez-là le pitch de la minisérie Acharnés sur Netflix. Une petite perle qui n'a pas eu l'écho qu'elle méritait, alors qu'elle est un festival jouissif de coups bas et de vengeances.
La goutte d'eau qui fait déborder le vase
Acharnés, c'est l'histoire de Danny Cho (Steven Yeun) et de Amy Lau (Ali Wong). Deux personnes qui ne se connaissent pas, mais qui se rencontrent à la suite d'une altercation, sur un parking. Lui est un entrepreneur à la ramasse, elle est une mère de famille dans un quartier aisé.
Tout semble les opposer, mais cette petite embrouille au volant va être l'étincelle qui va inaugurer une escalade de tensions et de vengeances entre les deux personnages. Pour le spectateur, la minisérie prend la forme d'une spirale comique, avec des coups bas toujours plus tordus entre les deux protagonistes.
Un petit format jubilatoire
Attention : si vous démarrez Acharnés en début de soirée, il y a des chances pour que vous n'ayez plus le moindre épisode à visionner le lendemain. La minisérie comporte seulement 10 épisodes qui durent chacun entre 30 et 35 minutes. Ils se dévorent comme des petits pains, et font souvent ressurgir le syndrome du "Allez, un dernier et au lit".
Acharnés n'a pas accédé à une immense popularité en France, mais la minisérie croule sous les critiques positives. Elle affiche fièrement une moyenne de 4,1/5 sur Allociné, et de 87% de score d'audience sur RottenTomatoes.