Si cette année Elon Musk a beaucoup fait parler de lui suite au rachat de Twitter, maintenant devenu X, et les nombreuses controverses qui sont nées suite à ses décisions concernant le réseau social, il y a un projet bien plus ambitieux sur lequel travaille l'homme d'affaire depuis des années. Le fameux projet Starlink, qui promet l'internet haut débit via des satellites, un service qui fonctionnera partout où "vous pouvez voir le ciel" comme indiqué sur son site officiel.
Un tel projet coûte excessivement cher, et même pour le milliardaire qu'est Elon Musk, obtenir des subventions est un plus, mais il semblerait bien qu'il soit passé à côté de la plus grosse qu'il aurait pu obtenir.
Près d'1 milliard de financement refusé
Comme le rapporte The Verge, la FFC (Commission fédérale des communications aux États-Unis) a refusé à Elon Musk, pour son projet Starlink, une subvention d'un montant de 886 millions de dollars du Fonds de service universel pour l'expansion du service haut débit en zones rurales. Comme le rapporte la commission "Starlink n'a pas été en mesure de démontrer qu'il pouvait fournir le service promis et que lui accorder la subvention ne serait pas meilleure utilisation des dollars limités du Fonds de service universel."
Jessica Rosenworcel, la présidente de la FCC, a aussi ajouté que la mission de la FCC est "d'assurer que les consommateurs aient accès à une large bande à haut débit qui soit fiable et abordable", ce à quoi Starlink ne se conformerait pas.
Une décision qui fait écho à celle de l'année, lorsque la FFC avait refusé les fonds à Elon Musk pour les mêmes raisons.
Elon Musk fait de la résistance
Malgré ce nouveau rejet, Elon Musk n'a pas dis son dernier mot. Selon les dires de Christopher Cardaci (directeur juridique de l'entreprise), "Starlink est la "seule option viable" pour connecter les Américains qui vivent et travaillent dans les "zones rurales et reculées du pays".
Si vous êtes intéressé, sachez que Starlink est déjà opérationnel, mais toujours en court de déploiement. La constellations dispose actuellement de près de 4700 satellites opérationnels, et le service est déjà utilisé par plus de 2 millions de clients dans une cinquantaine de pays, dont la France.