Il y a 50 ans déjà, Disney s'attaquait à l'une des légendes les plus populaires au monde : celle de Robin des bois, histoire que le studio mélange avec le Roman de Renart, un recueil de récits médiévaux français des XIIe et XIIIe siècles.
C'est donc en 1973 que le studio sort son adaptation sobrement intitulée Robin des Bois. Robin est donc un renard, Petit Jean un ours, ou encore le shérif de Nottingham est représenté sous les traits d'un loup. Si certains d'entre vous connaissent le film sur le bout des doigts, certaines anecdotes vous ont peut être échappé.
D'autres animaux ont été envisagés pour certains personnages
Difficile d'imaginer Frère Tuck autrement que sous les traits d'un blaireau, et pourtant. À l'époque, les scénariste ont envisagé de représenter l'homme d'église sous forme de porc. Une idée qui a été rapidement oubliée, le studio ayant peur de se faire accuser de blasphème par l'Église.
Le Sherif de Nottingham quant à lui devait être un bouc, mais l'animal ne semblait pas assez menaçant. Les scénaristes ont donc opté pour un loup, ce qui, il est vrai, semble plus logique pour le personnage.
Une seconde adaptation
Quand on pense à Robin des Bois à la sauce Disney, on pense évidemment au dessin animé, et pourtant, le studio n'en était pas à sa première adaptation. En 1952 est sorti Robin des Bois et ses joyeux compagnons, réalisé par Ken Annakin. Au casting on pouvait retrouver Richard Todd dans le rôle de Robin des bois, Joan Rice dans celui de Marianne, ou encore Peter Finch pour le Shérif de Nottingham. Le film en prise de vue réelle est bien accueilli par le public.
Le dernier film validé par le fondateur de Disney
Cette anecdote est moins joyeuse, mais elle est peut-être la plus importe. Il s'agit en effet du tout dernier film qui sera validé par Walt Disney, le fondateur du studio. Le projet était d'ailleurs dans les tuyaux depuis plus de 20 ans, mais Walt l'avait déjà refusé plusieurs fois, estimant que présenter comme personnage principal un voleur ne correspondait pas aux valeurs des films du studio.
Le fondateur finira par dire oui en automne 1966, peu avant son décès le 15 décembre de cette même année.