Independence Day, Le Jour d'après, on encore récemment Moonfall, Roland Emmerich est connu pour ses blockbusters apocalyptiques. Si le réalisateur fait souvent recette, l'un de ces films s'est vu totalement interdire dans un pays pour une raison totalement inattendue.
Un film pourtant "classique"
En 2009, sortait 2012, film catastrophe bien entendu, qui dépeignait un événement cataclysmique qu'avait prédit les Mayas (leur calendrier s'arrête sur cette année en particulier). Jusque là, rien de bien surprenant, un long métrage à gros budget mettant en scène Jackson Curtis (John Cusack), un romancier mettant tout en œuvre pour sauver sa famille de la catastrophe imminente. On retrouve aussi au casting Woody Harrelson (Bienvenue à Zombieland), Chiwetel Ejiofor (Doctor Strange, 12 Years a Slave), Thandiwe Newton (Westworld), ou encore Danny Glover dans le rôle du président des États-Unis. Un joli casting pour un film d'un budget de 200 millions de dollars qui en aura rapporté plus de 791 au box office mondial.
Mais tout ne fut pas rose pour le film, puisqu'il a soulevé plusieurs controverses, jusqu'à se faire totalement interdire dans un pays... bien particulier.
Banni au pays du Matin Frais
En Corée du Nord, pays connu pour contrôler à outrance toutes diffusions au sein de la nation (et donc le cinéma), le film a été purement et simplement interdit. Tout ce qui peut porter atteinte au régime est supprimé, et 2012 de Roland Emmerich n'y a pas échappé. Ce n'est pas le contenu en soit du long métrage qui a été censuré : c'est son titre qui posait un problème aux dirigeants. 2012 correspondait à la date du 100e anniversaire de la naissance du fondateur du pays, Kim II Sung. Il était donc impensable pour les dirigeants d'associer un film catastrophe anéantissant une partie du monde à une date qu'ils jugeaient sacrée.
Le gouvernement aurait même arrêté plusieurs personnes en possession de copies illégales du film, qui ont été inculpées de "provocation grave contre le développement de l'État". 2012 a connu d'autres déboires, au Brésil cette fois-ci. Dans l'une des scènes, on peut voir le Corcovado (une statut géante du Christ) être anéantie, ce qui a fortement déplu à l'Église catholique. La production avait certes fait une demande pour exploiter l'image du Corcovado, mais elle avait été rejetée l'archevêché de Rio de Janeiro.
Si vous n'avez jamais vu 2012, ou si vous souhaitez simplement le revoir, sachez que le film est actuellement disponible sur Netflix.