Photo : LoL Esports
Et un, et deux et trois zéro ! G2 Esports n'a pas fait dans la dentelle et a dominé de la tête et des épaules MAD Lions en finale du Winter Split. Comme le dit le proverbe, une finale ça ne se joue pas, mais ça se gagne !
Si on est évidemment content pour Hans Sama qui soulève son premier titre majeur, il y a quand même plusieurs détails qu'on n'a pas vraiment aimés pendant cette finale. Au risque de passer pour des aigris, voici notre liste de doléances.
1) Une finale sans réel suspens
Nisqy a bien tenté de résister, mais il faut regarder la vérité en face... Il n'y a pas eu de match durant la finale et G2 Esports a totalement dominé les débats. Les deux premières games ont été expédiées en respectivement 25:14 et 27:42 minutes. Le suspens n'a pas duré longtemps et même le plus fervent des fans MAD Lions ne pouvait que se résigner devant la toute-puissance des Samouraïs. La Game 3 n'a pas non plus fait illusion (41:29 minutes). G2 a pris son temps, mais G2 a surtout montré que même derrière, il suffisait d'un petit coup d'accélérateur pour mettre KO son adversaire. On est assez admiratif devant la maîtrise des champions d'Europe, mais pour faire une grande finale, il faut deux participants qui se rendent coup pour coup... Là, on n'a pas eu le temps de s'enflammer.
2) Une finale sans public digne de ce nom
On ne sait pas exactement combien de spectateurs il y avait sur place, mais le studio berlinois n'est pas connu pour son nombre de places... On y est déjà allé et ça sonne un peu vide, surtout si on compare aux évènements physiques auxquels on assiste en LFL. C'est un peu dommage pour une finale de la plus grande compétition européenne. Il y a évidemment des histoires de coûts et de logistique derrière et on a bien conscience qu'avec 3 finales + 1 étape finale, ça fait beaucoup. Mais de notre côté, on aurait quand même bien aimé voir et entendre une vraie foule.
3) Des statistiques toujours en baisse
Si on se fie aux statistiques d'Esport Charts, le LEC semble en petite forme. L'audience semble en baisse constante ces derniers temps, ce n'est pas nouveau, mais ça ne se corrige toujours pas ! Avec un peak de viewership de 572 000, on est en dessous des précédentes finales... Lors du Summer 2021 on était ainsi à 843 000.
Évidemment, Riot Games a donné des explications pour se défendre. Le contexte est différent maintenant que la pandémie est terminée. Précisons également qu'avec le nouveau format, la finale du Winter Split correspond plus ou moins à la moitié de l'ancien Spring Split. C'est compliqué de se prononcer et les chiffres peuvent dire tout et n'importe quoi... mais pour éviter les débats, mieux vaut être dans le vert sur tous les points.
4) Un trophée pas très esthétique
Les viewers l'ont sûrement remarqué durant la cérémonie d'ouverture... le LEC a introduit un nouveau trophée pour ce Winter Split ! Il s'agit d'un bouclier possédant 5 côtés. Du notre, on a un peu de mal avec l'esthétisme. C'est peut-être la nostalgique qui parle, mais le design n'arrive pas à nous convaincre, notamment lorsqu'on compare avec le trophée traditionnel .
Artem Bykov le commissaire du LEC a expliqué que plusieurs prototypes avaient été envisagés. Des modèles plus conservateurs ont été testés, mais la ligue a décidé de faire un choix plus "osé". Pour le meilleur comme pour le pire...
5) Le bonheur d'Hans Sama fait le malheur de Nisqy
Enfin, même si le bonheur de Hans Sama fait plaisir à voir, on n'oublie pas l'autre francophone de la finale... Nisqy s'est vraiment démenné pour tenter de faire exister son équipe. Mais l'écart de niveau était trop grand sur la carte. le Belge devra donc patienter avant d'être enfin sacré champion d'Europe. A son compteur, il compte désormais 2 finales européennes, la précédente datant du Summer 2021 avec Fnatic. Mais qu'il ne se fasse pas trop de mouron, il lui reste encore plusieurs chances pour soulever le trophée cette année !