La saison inaugurale du chapitre 4 de Fortnite est belle et bien lancée, mais il nous semble important de revenir sur l'événement Fracture, qui faisait la transition entre les deux chapitres du Battle Royale. Spectaculaire à bien des égards, le dernier event live de Fortnite n'a pourtant pas fait l'unanimité du tout. Ennui, quêtes répétitives, explosion de la réalité pour la centième fois en guise de thème d'événement... Faire un événement d'une durée de 40 minutes semblait enthousiasmant au début, mais le résultat a été plus que décevant.
Heu c'est des défis Battle Pass ou un événement live ?
Depuis plus d'un an maintenant, Epic Games tend à faire interagir les joueurs lors des événements eux-mêmes. Ceux-ci ne sont plus spectateurs, mais bien acteurs de l'event. Sauf qu'avec Fracture, cette doctrine a été poussée un peu trop loin. Durant la majeure partie de l'événement, les fans ont tout simplement collecté des dizaines de sphères du Point Zero, en réalisant des défis pour le moins grotesque. La chose aurait pu être fun cinq minutes, mais pas une demi-heure...
Sans compter l'interface du jeu pendant tout l'évènement. Un lobby plein à craquer de joueurs qui sautent sur un lopin d'île en lévitation, pour bricoler des trucs avec des boules de neige. Où est passé le charme des events Fortnite ? Où est passé la sensation de faire face à quelque chose d'épique ?
On avait plutôt l'impression de squatter un mode de jeu créatif avec des inconnus.
On veut de la qualité plutôt que de la quantité
Si on regarde bien les événements qui ont été les plus appréciés de toute l'histoire du jeu (le concert de Travis Scott et l'événement de clôture du Chapitre 1, entre autres), on se rend compte que c'est la beauté et l'immensité des scènes qui plaisent vraiment. A leur prime, les événements de Fortnite étaient avant tout des fresques sur lesquelles nous n'avions que peu d'emprise, mais qui étaient splendides à observer. Truffer les événements d'interactions, d'icones, de jauges et d'onglet de quêtes n'a que peu de sens à mes yeux.
Il va sans dire qu'Epic gagnerait à réaliser des événements bien plus courts et intenses que celui-ci. La quantité n'est pas gage de qualité !