Depuis plusieurs mois maintenant, les langues semblent se délier en ce qui concerne les histoires de harcèlement sexuel, et c'est tant mieux, même si cela doit ternir l'image de certaines entreprises. Après l'affaire du géant Activision Blizzard, c'est désormais au tour de Nintendo de devoir enquêter sur des récentes plaintes qui ont été déposées, et c'est le grand patron en personne qui a pris les devants.
Nintendo enquête sur une affaire de harcèlement sexuel
Il y a parfois des évènements que nous ne voulons pas voir se dérouler au sein de notre société, mais malheureusement, en tant que patron, nous ne pouvons pas tout contrôler et surtout pas contrôler les attitudes de certains de nos employés. Doug Bowser, qui est à la tête de Nintendo America, a récemment envoyé un message à l'ensemble de l'entreprise (via Kotaku), expliquant alors que l'entreprise avait reconnu la "couverture médiatique à propos des allégations concernant la conduite des travailleurs."
Mais pourquoi un tel message a été adressé à l'ensemble de ses employés ? Eh bien malheureusement, le constructeur a été la cible de quelques accusations, accusations selon lesquelles plusieurs femmes de l'entreprise ont été confrontées, et victimes, à des conduites inappropriées et à du harcèlement sexuel. Il semblerait qu'il régnerait au sein de l'entreprise une ambiance de frat house (ambiance dans laquelle règne une atmosphère très masculine dans laquelle les hommes se croient au dessus de tout, de véritables machos).
L'image tant familiale qu'offre Nintendo aux joueurs depuis des années maintenant en prend un sacré coup, et comme si cela ne suffisait pas, certaines femmes ont parlé de soulevages de jupes, mais les responsables de ces actes auraient demandé de ne surtout pas rapporter cela à la direction, et que ce sont elles qui ont mal interprété ces gestes.
Heureusement, dans ce malheur, Doug Bowser prend cette affaire très au sérieux et n'a pas l'intention de laisser cela passer et encore moins de se taire. Il est plus que jamais du côté des victimes et n'a pas hésité à dire que les équipes de RH étaient là pour soutenir ces femmes.