Rave nous propose de voir quelles sont les marques et studios les moins appréciées de par le monde, grâce à l'outil SentiStrength, qui a analysé des millions de tweets. Rave s'est ensuite chargé de calculer le pourcentage de tweets négatifs afin d'établir un classement par pays : ils ont fait ça pour tout un tas de marques, dans des domaines bien différents, mais nous allons évidemment nous pencher plus spécifiquement sur les éditeurs et studios de jeu-vidéo.
Premier dans 23 pays concernés par cette étude, Ubisoft prend cher sur les réseaux sociaux : il faut dire que les récents événements qui ont chamboulé le studio ne sont pas forcément de bon augure pour l'éditeur français, sans compter les nombreux dysfonctionnements liés à des jeux pétris de bugs lors de leur sortie (coucou Assassin's Creed Valhalla).
Cela pose tout de même question quant à la temporalité choisie pour cette étude : avec les violents remous que connaissent Activision-Blizzard actuellement, il est assez étonnant de ne pas voir l'éditeur plus représenté sur la carte du monde. En seconde position, on retrouve l'éditeur japonais Capcom, qui s'est aussi distingué cette année avec un portage PC de Resident Evil 8 qui a fait grand bruit, avec de meilleures performances constatées via le piratage du jeu, avant l'application d'un patch salvateur par l'éditeur.
Enfin, Game Freak semble avoir essuyé les foudres de sa communauté de manière particulièrement violente en Amérique du Nord et en Australie : les joueurs ont très mal pris le retour à la normale, après les facilités de jeu incluses à Pokémon GO pendant le confinement, permettant au tout à chacun de continuer à choper des Pokémon en étant dans un périmètre restreint.
Une étude sérieuse ? Pas sûr
Un planisphère intéressant si vous souhaitez alimenter vos débats enflammés entre vrais G@merz, mais qui manque tout de même de détails : si un éditeur ou un constructeur n'a rien sorti ou presque pendant la période analysée par Rave (non-indiquée rappelons-le), il n'a alors aucun risque de s'attirer les foudres des joueurs. A l'inverse, les studios prolifiques (comme Ubisoft et Capcom justement) sont les plus à même d'essuyer les avis des mécontents, logique.
Ainsi, si cette analyse peut servir à titre indicatif (et encore), le nombre de tweets de personnes mécontentes ne nous semble pas être une métrique fiable pour distribuer les bons et mauvais points de l'industrie du jeu-vidéo. Enfin, le fait qu'aucune date de publication ne soit renseignée où que ce soit sur l'article, contribue à faire planer le doute autour du sérieux de cette étude, mis en lumière par le tweet ci-dessous :