La date de sortie de Eastward a été dévoilée hier soir lors du Nintendo Indie World : annoncé il y a déjà plus de 3 ans, le titre du studio Pixpil va enfin voir le jour le 16 septembre prochain. Nous avons pu tester sa mouture PC le temps d'un donjon, voici nos premières impressions.
- Genre : Action / Aventure
- Date de sortie : 16 septembre
- Plateforme : PC, Switch
- Développeur : Pixpil
- Éditeur : Chucklefish
- Prix : 24,99€
A l'est d'Eden
Il y a des jeux comme ça qui vous tapent dans l’œil dès les premières images, grâce à leur style. Eastward fait partie de ceux-là, grâce à sa 2D enchanteresse et ses décors évoquant le Japon des années 90/2000. Attendu depuis un peu plus de 3 ans, le jeu verra finalement le jour au cours d'un mois de septembre particulièrement chargé en sorties : réussira-t-il à tirer son épingle du jeu ? On l'espère grandement, d'autant que le titre édité par Chucklefish a toutes les cartes en main pour trouver son public. Au cours de notre preview, nous avons enfin pu tâter le gameplay du jeu, histoire de voir s'il y a de la consistance derrière sa sublime esthétique. La section proposée s'étirait sur deux petites heures, avec une sauvegarde placée à une dizaine d'heures du point de départ.
Notre duo de personnages, le vieux John et la petite Sam, devait partir en quête d'un poisson très rare niché dans la Grotte des Secousses. Première bonne surprise en sortant de la maison du tandem : c'est aussi beau que les screens et les vidéos le laissaient supposer, on est directement happé par cet univers et ce pixel-art d'une grande finesse. Comme l'a révélé Pixpil sur Twitter, il ne s'agit pas uniquement de 2D traditionnelle : en vérité, une zone est réalisée en 3D, avec plusieurs couches de décors en 2D qui se superposent comme un mille-feuilles. Le résultat à l'écran est saisissant et il est probable que vous laissiez tourner dans le vide les cartes de la grande ville qui servait de point de départ à cette preview, pour en savourer les moindres détails. Mais il est temps maintenant de sortir un peu pour une session d'exploration et enfin découvrir si Eastward est aussi bon que beau.
Tandem, c'est idem
Avant de démarrer, nous ignorions complètement dans quel genre Eastward allait s'inscrire : il s'agit finalement d'un Zelda-like façon 2D, modernisé avec quelques mécaniques aux inspirations diverses. On retrouve par exemple le système de cuisine de Zelda Breath of the Wild, récité au mot près, avec les cœurs jaunes, les boosts de défense et de force... Un ajout intéressant vu la difficulté du jeu. On ne sait pas si c'est parce que nous découvrions le jeu, mais nous sommes morts 4, 5 fois au cours de notre test : les ennemis font bien mal et sont très agressifs, les cœurs peuvent très vite partir en fumée. Il va donc falloir explorer et récolter ingrédients et ressources pour vous confectionner des plats aux cuisines placées près de certains points de sauvegarde. Sortir des sentiers battus nous a également menés dans de petites grottes annexes, synonymes de combats de boss secondaires, à la recherche d'équivalents aux quarts de cœur de TLOZ. Quand vient le moment de la baston, le vieux John dégaine armes à feu et poêle à frire, alors que la petite Sam ne peut pas causer de dégâts, mais simplement immobiliser les menaces.
Il est possible de passer de l'un à l'autre en une pression de touche, leur complémentarité va être mise à l'épreuve et il faudra rapidement trouver la bonne combinaison de pouvoir / arme pour vous en sortir facilement. A ce stade du jeu, John disposait d'un fusil à pompe, d'un lance-flammes et de bombes en plus de sa poêle : tout a servi à un moment ou à un autre lors de l'exploration de la caverne aux secousses. Ce donjon s'amusait carrément à séparer nos deux personnages, en les poussant à s'entraider pour avancer. On s'est alors demandé pourquoi un mode en coopération n'était pas disponible, Eastward est littéralement fait pour ça. Qu'à cela ne tienne, le jeu se tient tout de même très bien en solo et les différents puzzles croisés, même s'ils n'avaient rien de compliqué, vont tout de même vous demander un poil de jugeote.