Deuxième champion appartenant à l'arc du Roi Déchu, Gwen a débarqué dans League of Legends avec le Patch 11.8, suscitant immédiatement des débats houleux. Tandis que certains la jugent incroyablement OP, et tout particulièrement à cause de la puissance qu'elle tire des objets, d'autres pensent au contraire qu'il s'agit du champion le plus équilibré depuis plusieurs années.
Au-delà de ce conflit, que les semaines à venir viendront certainement résoudre, la Couturière est un véritable rafraichissement pour la Faille. Son style graphique, qui n'est pas sans rappeler celui de Viego ou d'Aphelios, réalise une alliance subtile entre une lolita candide et une poupée démoniaque très légèrement creepy.
La recette de Gwen, c'est une bonne dose d'Alice aux Pays des merveilles, fortement inspirée par la culture japonaise des lolis, et saupoudrée d'une petit peu d'Annabelle.
Lilith, la proto Gwen
En fait, Gwen est née d'une idée, d'une volonté de créer "quelqu'un qui s'émerveille de tout — même des petites choses comme la sensation de l'herbe ou le parfum de l'océan. Ces choses qu'on a l'habitude d'ignorer parce qu'elles sont banales." De là, c'est entre les mains du concept artiste Paul “Zeronis” Kwon que la Couturière a vu le jours.
Mais, à l'orgine, elle s'appelait Lilith, et elle ressemblait plus à un démon qu'à la poupée qu'on connaît aujourd'hui.
Il y a pourtant des similitudes qui crèvent les yeux : ce côté loli bien présent, ainsi que ces collants/bas qui rappellent le modèle de Gwen. Entre Lilith et Gwen, Zeronis a produit plusieurs versions différentes de la Couturière, jusqu'à parvenir à celle qu'on connaît aujourd'hui. Cela dit, quand on regarde avec précision, on retrouve les traits mêmes subtils de cette démone dont Gwen est l'héritière.
Alice Madness : non mais, là, ça crève les yeux
Si vous n'avez pas joué à l'excellentissime Alice : Madness Returns, développé par Spicy Horse et sorti en 2011, il vous sera difficile d'apprécier le parallèle avec Gwen — et pourtant l'inspiration ne semble pas très loin. Serait-ce simple dû à cette robe un peu vieillotte que les deux héroïnes possèdent ?
Effectivement, Gwen et Alice ont des tenues différentes, qui semblent pourtant appartenir à des périodes assez proches. Difficile d'avancer avec précision de quel siècle il s'agit, mais on ne peut s'empêcher de retrouver un bout du début 20e siècle dans ces deux designs.
Pourtant, au-delà de ça, c'est ce grain de folie imprévisible. Et, bien qu'il se manifeste différemment dans les deux cas, on ne peut s'empêcher de retrouver un peu d'Alice dans la Couturière.
Annabelle, la poupée creepy
Avec ce grain de folie — ou plutôt en filigrane — on retrouve chez Gwen un côté un peu creepy, qui rappelle la plupart des poupées maléfiques du cinéma hollywoodien, et tout particulièrement Annabelle. On regrette presque que Riot Games n'ait pas décidé de s'engager à fond dans ce design en dotant la Couturière d'un visage de porcelaine dépourvu d'émotions. Et d'ailleurs, on n'est pas les seuls...
Quoiqu'il en soit, plusieurs artworks — et notamment celui utilisé en miniature de cet article — semblent montrer Gwen sous un autre jour que celui de la simple loli candide. Après tout, elle a été crée par la femme décédée du Roi Déchu ... il y a nécessairement anguille sous roche.