Que la bataille commence ! Avec l’ESL Pro Tour et Flashpoint, le BLAST Premier fait aujourd’hui figure de circuit majeur de la scène professionnelle de Counter-Strike : Global Offensive. Ponctué de plusieurs étapes intermédiaires, de finales de printemps et d’automne, et d’un grand rassemblement annuel dont la dotation est aussi importante que pour celle d’un Major (le niveau de tournoi le plus élevé sur CS:GO), ce circuit entamera sa deuxième saison d’existence, cet après-midi.
Pour l’occasion, les 12 équipes partenaires de l’organisateur de tournoi BLAST — Astralis, BIG, Complexity, Evil Geniuses, FaZe, G2, MIBR, Natus Vincere, Ninjas in Pyjamas, OG, Team Liquid, Team Vitality — seront engagées (du 4-14 février, en ligne) et réparties en trois groupes. Les deux meilleurs de chacun d’eux se qualifieront par la suite pour les finales de printemps, quand les autres tomberont dans un tournoi de repêchage, appelé showdown ; auquel des équipes invitées et qualifiées via des tournois ouverts viendront se greffer.
Un contingent français sera présent tout au long de la compétition, puisque les Français de Vitality, ceux de G2, et NBK de chez OG sont en lice. Les deux stars tricolores que sont ZywOo et kennyS pourraient d’ailleurs s’affronter le 9 février prochain, si Vitality et G2 viennent à remporter leurs matchs de lancement respectifs.
L’événement ne comptant pas dans la course qualificative pour le prochain Major (Stockholm, fin 2021) soutenu par l’éditeur du jeu, Vitality pourra faire tourner sa composition de joueurs, comme la structure a pris l’habitude de le faire depuis son passage de roster à six esportifs, au même titre qu’Astralis et Natus Vincere.
Pour rappel, une nouvelle venant de Valve avait totalement chamboulé la communauté la semaine dernière. Cette dernière annonçait qu’il ne serait pas possible pour les équipes de changer de joueurs entre les cartes des matchs estampillés RMR, sous peine de recevoir des pénalités esportives. Ni d’avoir un coach dans la même pièce ou sur le même serveur que les joueurs.
Le BLAST Premier étant un tournoi indépendant des Regional Major Rankings, ces règles ne s’appliqueront pas. Une bonne occasion pour les équipes de continuer de professionnaliser la scène dans un contexte très compliqué, en attendant les prochaines annonces dantesques de Valve venant tout détruire. Ce monde est cruel.
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