Avec son offre à 10$ par mois donnant simplement l'accès à l'achat des jeux et son offre pour le moins famélique par rapport à d'autres services du même type, Google Stadia n'est pas une offre que l'on pourrait qualifier de "sexy" pour le moment. Certes, la solution cloud-gaming était l'un des seuls supports à faire tourner Cyberpunk 2077 correctement en novembre dernier, mais cela ne suffit pas à sauver les énormes faiblesses citées au-dessus, surtout quand la concurrence s'appelle Xbox Game Pass ou Geforce Now. Aujourd'hui, le titan Google déclare dans les colonnes de Kotaku avoir fermé deux de leurs studios de développement interne, un à Montréal et l'autre à Los Angeles. Jade Raymond, producteur notamment de la série Assassin's Creed pendant plusieurs années, a elle aussi quittée le navire pour voguer vers d'autres horizons.
Dans le même temps, l'équipe autour de Stadia se restructure et une nouvelle stratégie devrait éclore de ce premier grand remaniement qui va tout de même impacter plus de 150 développeurs (de nouveaux postes leurs seront trouvés au sein de Google selon la firme) : la technologie utilisée devrait commencer à être distribuée aux studios gratuitement afin de se créer des partenariats plus nombreux, la seule manière de s'installer durablement et de faire grandir l'industrie selon Phil Harrison, l'homme à la tête des opérations. En attendant, Google Stadia reste cette bêta d'un service hyper prometteur mais dont de nombreuses fonctionnalités, pourtant promises dès les premiers trailers, sont absentes ou encore en phase de test.