La série Persona et les projets "annexes", depuis le quatrième épisode, on en mange un peu à toutes les sauces : jeux de rythme, jeux de baston, dungeon-RPG façon Etrian Odyssey... Ce sont bien souvent des spin-off de très grande qualité, difficile donc de se plaindre de ces sorties de route particulièrement bien négociées. Avec Persona 5 Strikers Atlus est allé chercher Koei Tecmo et Omega Force pour explorer encore de nouveaux horizons avec sa licence phare : on a pu passer l'introduction, vois nos premières impressions, rapides, sur cette nouvelle aventure des Phantom Thieves.
Preview réalisée sur PC.
Et la paire sonna
Pour cette preview, nnous avons pu parcourir l'introduction musclée au concept de Persona 5 Strikers, un jeu à l'univers semblable à son ainé, mais bien différente dans son approche du gameplay. Bye-bye tour par tour et bonjour action-RPG survitaminé, draguant légèrement le musou sans non plus tomber dans ses hordes de centaines de monstres à faire valser d'un coup de dague. Si l'exploration ne change pas beaucoup, et qu'il est toujours possible de déclencher les rencontres grâce aux embuscades déjà vues dans Persona 5, c'est dans le feu de l'action que les choses changent en profondeur : toutes les techniques ennemies peuvent être évitées avec une esquive bien placée et s'il est toujours nécessaire de profiter des faiblesses ennemies avec les magies qui vont bien, vous allez surtout devoir apprendre à gérer les foules, en dézinguant les soigneurs en premier lieu, afin de vous laisser le champ libre pour le tabassage des plus puissants.
S'ajoute à cela tout un tas d'éléments placés dans les arènes avec lesquels il est possible d'interagir pour toujours plus de bobo aux gros méchants : une poutre verticale servira à tournoyer autour pour des attaques AOE plutôt classiques dans les beat'em up 3D depuis les cabrioles de Dante dans Devil May Cry 3. Tous ces éléments mis bout à bout permettent, qui ne constituent pourtant que les bases du combat, permettent à Strikers de jouir de combats particulièrement prenants et sous haute tension, puisque le jeu ne se fera pas prier pour vous coller de grosses roustes si vous ne prenez pas la peine de faire attention à ce qui se passe : on le répète, on est bien loin du simple musou, contrairement à ce que le nombre d'ennemis présent à l'écran pourrait laisser penser. D'ailleurs, ça nous a posé quelques soucis au cours de cette première session longue durée, la frénésie de l'action s'accordant très mal avec la nécessité d'établir une stratégie pour éradiquer une menace de façon "clean", causant quelques soucis de caméra et de lisibilité de l'action au passage. Nous aurons évidemment l'occasion de revenir plus en détails sur toutes les subtilités des mécaniques du jeu, mais pour le moment, nous sommes sous le charme.
La prison des sentiments
Quant à sa structure, P5S se pose d'emblée comme un énorme rab de Persona 5 en compagnie des Voleurs Fantômes, les Social Links à gérer en moins. Toutes les discussions de groupe, les situations cocasses et l'enrobage stylé font leur retour pour notre plus grand plaisir, rien à dire là-dessus. Évidemment Il nous reste encore à déterminer si tout cela tient sur la longueur et si les différents thèmes abordés le seront avec tout autant de soin que dans les jeux canoniques, mais pour le moment, on a surtout l'impression de suivre une excellente saison filler d'un animé de qualité. La première Prison (remplaçant les palaces) met en scène une star de la mode exploitant les faiblesses de ses fans pour leur voler leurs désirs et les soumettre à sa volonté. On est en terrain connu, c'est certain, mais l'alchimie entre les différents membres du groupe et le plaisir de les retrouver pour un "nouvel" épisode, font que l'on oublie vite le fait que nous sommes surement face à une redite par rapport au scénario des précédents épisodes.
Par contre, l'ambiance, et le level-design "à la main" de cette première prison, nous laissent augurer du meilleur pour la suite. Divisé en 3 sections, le donjon permettait d'explorer différentes idées, certes basiques, mais plutôt originales pour ce type de jeu, comme les présentoirs à skateboard placés un peu partout dans la deuxième section du donjon. En prenant l'une des planches à roulettes, Joker a alors tout le loisir de faire valdinguer de l'ombre sans effort et avec style. Là encore, nous nous réservons l'évocation de plus amples détails pour l'heure du test, qui devrait arriver d'ici quelques semaines. Persona 5 Strikers est prévu sur PC, PS4 et Nintendo Switch pour le 23 février prochain.
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