La dernière mise à jour de Counter-Strike: Global Offensive fait grincer pas mal de dents. Autrefois, le départ ou le licenciement social d’un joueur lors d’une partie compétitive impliquait son remplacement par un bot. Comprendre : un personnage était généré et contrôlé soit par la machine (avec possibilité de lui donner des ordres, pas souvent bien suivis, d’ailleurs), soit par un joueur bien humain qui pouvait l’utiliser, bénéficiant ainsi d’une sorte de seconde vie.
Le hic, c’est que bien des groupes de joueurs se servaient de cette possibilité de contrôler un robot pour virer un joueur avec qui ils seraient rentrés en querelles, pouvant donc rester en 4,5 contre 5. Si cette modification du gameplay laisser ainsi penser à une volonté de Valve de limiter la toxicité, mais également la triche (un cheater n’aura plus la possibilité d’utiliser deux vies pour s’adonner à ses besognes), la communauté s’interroge tout de même sur un modus operandi qui aurait pu être un tantinet plus équilibré.
Comme par exemple : laisser les bots intégrer les équipes lorsque des joueurs rencontrent des problèmes de connectivité, ou sont partis de leur propre gré. Cela éviterait en effet de laisser les groupes de jeu en 4 contre 5 lorsqu’ils n’auraient pas trollé ou viré un allié sans véritable(s) raison(s). À noter qu’en dehors de cette nouveauté, le patch du 7 janvier 2021 revient sur quelques bugs du jeu, sur le fonctionnement du ping ajouté récemment, et sur quelques maps, comme Ancient et Cache.
Image : Valve