Des migrations de serveurs provoquent parfois quelques tensions entre les joueurs des différentes régions.
Si, pour la plupart des compétitions Fortnite il est interdit de concourir ailleurs que dans sa propre région, il semblerait que la DreamHack Open soit exempte de cette ligne de règlement. Et s'il est assez rare de voir des joueurs américains s'inscrire sur les tournois européens, l'inverse est de plus en plus fréquent. Plus étonnant encore, malgré le ping important, nombreux sont les joueurs à atteindre les phases finales. Et ce facteur inconnu, imprévisible par les joueurs outre-Atlantique commence à faire jaser.
Imaginez juste : vous travaillez vos rotations, vous vous organisez en fonction des différents spawns de vos adversaires pour être le plus safe possible, pour qu'au final une équipe européenne qui n'a rien à perdre vienne vous contester le lieu. De quoi désorienter et en énerver plus d'un.
"Pourquoi la DreamHack n'est pas réservée aux joueurs de la région ? Mon tournoi est ruiné, une équipe européenne et une équipe ouest-américaine nous ont grief" (comprendre "attaquer sans raison ni stratégie particulière").
Réponse cinglante du principal intéressé, Andilex : "Je me fais trash - trash talk, ndlr - alors que j'ai fait plus de finale DH dans sa propre région." Car effectivement, le joueur de la team MCES semble plutôt à l'aise sur le territoire américain. Sur les cinq éditions, par trois fois il est parvenu à atteindre les phases finales. Et il n'est pas le seul puisque de plus en plus de compétiteurs semblent vouloir prendre part aux hostilités. Aussi, sur la dernière édition en date du 14 novembre et parmi les 50 équipes finalistes, au moins 6 d'entre elles ne venaient pas directement du serveur.
On retrouve notamment Keziix et Naekoz à la 16ème place, Andilex et Nayte en 35e position ou encore Floki et Decyptos, 40e.
Et ce constat ne cesse de relancer le sempiternel débat : qui dispose de la région la plus forte compétitivement ? Loin de vouloir nous atteler à répondre à une question si épineuse, nous pouvons tout du moins constater la performance des joueurs européens, parvenant à se démarquer parmi les meilleurs Américains, malgré plus de 60 de ping.