S'il y a bien un mérite que l'on ne pourra jamais retirer à Blizzard Entertainment, c'est bien le fait de savoir raconter des histoires. A travers les années, les artistes et développeurs d'Overwatch ont su insuffler des personnalités profondes et complexes à chacun de leurs héros. Lorsque vous choisissez un personnage en début de partie, vous ne faites pas que le jouer pour ses capacités, vous le choisissez pour qui il est, pour son histoire, ce qu'il représente (et aussi pour son ulti full cheaté, on va pas se mentir).
Blizzard sort occasionnellement des histoires et des bandes dessinées dans le but d'étoffer la diégèse du jeu. Après "Valkyrie" et "Le poids du passé" c'est désormais Tracer qui nous régale avec "London Calling". A l'occasion de la sortie du n°2 de la série, revenons ensemble sur le processus de création de ce héros, véritable emblème d'Overwatch.
Le commencement
Lena Oxton, nom de code "Tracer", véritable as du pilotage, a vu sa vie prendre un virage magistral à cause, ou grâce au test d'un prototype de chasseur-téléporteur high-tech. Un grave accident lors de cet essai conduit à la disparition de la jeune femme. Il fallut plusieurs mois après l'incident pour que Winston réussisse à la sauver en inventant le "chrono-accélérateur", un appareil capable d'ancrer Lena dans le présent, lui permettant par ailleurs d'accélérer ou ralentir son flux temporel à sa guise, l'espace d'un court instant.
Devenue ainsi Tracer, cette ancienne pilote suivie une formation pour devenir un agent d'Overwatch. Aux côtés de Jack Morrison, du Dr Angela Ziegler, de Torbjörn Lindholm et Reinhardt Wilhelm, la jeune femme parcouru le monde avec l'espoir de pouvoir préserver la paix.
La ratification de la loi Petras signa le démantèlement d'Overwatch, soupçonnée de trainer dans des affaires douteuses. Chacun des agents partis de son côté, Lena, quant à elle, ne voulant pas raccrocher, décida de toujours servir la justice mais à moindre échelle.
London Calling
La bande dessinée, écrite par la scénariste primée Mariko Tamaki, et illustrée par la dessinatrice Babs Tarr, relate cette période durant laquelle Overwatch n'est plus depuis depuis longtemps et où notre héroïne, trop longtemps restée impuissante face à l'injustice mondiale, décide de reprendre du service.
Le premier numéro de la série se concentre sur les omniaques. Plusieurs décennies après la crise des Omniums, les omniaques peinent toujours à obtenir l'égalité avec les humains. Lena, se lie d'amitié avec Iggy, une omniaque vivant dans l'Underworld. La jeune femme est alors témoin des conditions déplorables dans lesquelles ceux-ci sont contraints de vivre. Rapidement, Tracer se retrouve prise en étau entre deux leaders, chacun se battant pour revendiquer son idéologie : si Kace se méfie des humains, Mondatta est un grand partisan de l'égalité et de la paix.
L'épisode n°2 relate les événements se déroulant dans le court-métrage d'animation "En vie". Vous pouvez commencer votre lecture par ici.
Le premier volume de la série Overwatch : Cinematic Art édité par Mana Books sortira le 5 novembre 2020. Ce recueil se concentrera principalement sur la naissance de la saga et son développement jusqu'en 2016.
