En attendant le test, qui ne devrait plus trop tarder, nous vous proposons de découvrir notre avis, basé sur les toutes premières heures des nouvelles aventures du plombier. La sortie de Paper Mario : The Origami King est prévue pour le 17 juillet prochain, sur Nintendo Switch.
Plié en deux
Au secours, c'est la panique pour la six-cent trente-huitième fois au Royaume Champignon ! Invités par la princesse Peach pour festoyer avec les Toad, Mario et Luigi se retrouvent finalement face à un nouveau trouble-fête, cette fois fait de plis soignés et de feuilles colorées, le Origami King. Très vite, notre plombier préféré se voit éjecté du château de la princesse, alors qu'un nouveau compagnon d'infortune va lui permettre d'acquérir de nouveaux pouvoirs. Un postulat de départ très simple, fidèle à la tradition des Paper Mario depuis qu'ils ne sont plus vraiment des "J-RPG", du moins dans le sens classique du terme. Cela fait un moment maintenant que la série s'est acquittée du système d'expérience et d'éléments "rôlesques", PM est désormais un laboratoire où se mêlent expériences de gameplay et direction artistiques plus "osées".
C'est quelque chose d'assez palpable dès le premier contact avec le titre, on sent que l'équipe derrière s'éclate à proposer ces concepts, quitte à froisser les vieux de la vieille, c'était déjà le cas sur Color Splash, ça l'est à nouveau sur Origami King. Une bonne humeur communicative qui transparait également dans l'écriture du jeu, usant d'un langage familier quitte à verser dans l'argot et qui va comme un gant à la licence. Enfin, les références à d'autres jeux de la saga Mario sont légions et toujours bien vu, les fans du bonhomme devraient être dans leurs petits souliers en explorant ce nouvel épisode.
Dur de la feuille
La construction du jeu ne devrait pas dépayser les joueurs habitués au Mario papier nouvelle génération, puisque l'on reste clairement dans la continuité de Sticker Stars et Color Splash : vous arrivez dans une zone avec une problématique qui lui est propre et à vous de l'explorer de fond en comble à la recherche de secrets et de solutions. Le tout avec de petites énigmes environnementales et quelques phases de plates-formes gentillettes. Quand vient le temps de la baston, le jeu passe au tour par tour dans des arènes circulaires composées de plusieurs plateaux qu'il va être possible de pivoter pour aligner les ennemis. Pour les fins connoisseurs, pensez à Radiant Historia en simplifié, le but étant de caler tout ce petit monde dans le même axe, pour déglinguer un maximum d'ennemis d'une seule attaque.
Le concept fonctionne et les quelques combats de boss rencontrés jouent avec ces bases très simples pour apporter un peu de neuf aux moments clé. Le début du jeu est, et ça ne surprendra personne, d'une simplicité enfantine. Dans le cas présent, il s'agit d'une bonne chose : c'est juste ce qu'il faut pour les plus jeunes, afin qu'ils puissent s'habituer à ses mécaniques et à ce fameux système de disque, on est sur un jeu "pour tous", ne l'oublions pas. On en voudra par contre à notre compagnon pour ses trop nombreuses interventions façon Navi, qui alourdissent le rythme du jeu en nous répétant trop souvent une même information.