[Mise à jour du 18/06/2020]
Aardis et son droit de réponse
Le joueur letton a répondu sur les réseaux sociaux dans un twitLonger. Il a voulu mettre les choses au clair, niant toute tentative de triche durant sa carrière, que cela soit sur Counter-Strike ou sur Valorant. Il souligne que les prétendues preuves rendues publiques ne montrent absolument rien de concret.
Il reconnaît seulement qu'à une époque il avait bien entamé des discussions pour truquer des matchs de CS:GO. Une période durant laquelle il avait des problèmes financiers qui affectaient sa santé mentale et son jugement. Ces discussions selon lui seraient cependant restées au stade d'échange et il ne serait jamais passé à l'acte.
Il ajoute également dans son long message qu'il est prêt à collaborer avec Riot Games (Valorant) mais aussi Valve (Counter Strike) pour tirer un trait définitif sur cette affaire et démontrer son innocence. Chacun est libre ou non de croire en sa bonne foi mais il n'y a rien d'autre à faire qu'attendre la fin de l'enquête en cours.
Un problème bien cerné par Riot Games
Les comportements toxiques sont sûrement ce qui rend le plus désagréable l’expérience du jeu en ligne en général. Valorant ne fait pas exception à la règle. Parmi les comportements toxiques, la triche a une place spécifique. Riot Games forte de son expérience sur League of Legends s'est montrée vigilante avec la sortie de son FPS. Dès la bêta fermée, elle a lancé son programme d'anti-cheat Vanguard, nécessaire pour jouer. La compagnie américaine espérait ainsi éliminer le gros des menaces. Personne n'a en envie de faire face à un ennemi qui connaît exactement votre position ou qui vous met tête après tête grâce à un aimbot.
Un ex-joueur pro CS-GO accusé de triche
Cependant, il y a toujours des petits malins pour passer entre les mails du filet. Très frustrant pour les amateurs, les cas deviennent encore plus problématiques quand ils concernent des joueurs de haut niveau à vocation professionnelle.
Dernièrement c'est Ardis "ardiis" Svarenieks joueur letton de 22 ans qui a été accusé de triche. Ce nom ne vous dit peut-être pas grand-chose, mais c'est un ancien joueur pro de CS-GO (ex Endpoint) et surtout un joueur qui écume avec succès les différents événements compétitifs de Valorant depuis la sortie du jeu en bêta. Il a notamment remporté les derniers Twitch Rivals aux côtés de Mixwell et du joueur belge ScreaM, des anciens pros bien connus de la scène du FPS de Valve.
Si on reste au stade des accusations pour le moment, ce serait un vrai bad-buzz pour le joueur, mais aussi ses coéquipiers et le jeu lui-même.
Le joueur en question se retrouve sans structure
Les accusations ont été rendues publiques par ItsGamerDoc, un joueur de FPS passionné par le hacking mais qui le fait pour la bonne cause afin de protéger l'intégrité des jeux. Il aurait discuté avec un développeur de programme de triche qui aurait été en contact avec ardiis. Sous le pseudonyme de "siidra" (son pseudonyme à l'envers), celui-ci aurait demandé un programme de triche. Une mauvaise nouvelle ne venant jamais seul il a également des accusations de tentatives de trucage de matchs.
Des accusations graves qui méritent des éclaircissements. Une vidéo est notamment sortie qui ne joue pas trop en la faveur du joueur. On peut mettre en doute son intégrité et ses intentions. Si la présomption d'innocence est importante, certains ont rappelé que sur CS:GO le joueur avait déjà été accusé de triche...
Dans tous les cas, le joueur n'est plus membre de sa structure fish123. Après avoir remporté plusieurs événements ensemble ils se sont séparés sans faire trop de vague publiquement... Mais sans aucun doute ces accusations de triche n'y sont pas pour rien.