La communication de Riot Games sur les réseaux sociaux se fait souvent par l'intermédiaire direct de ses équipes de développement : c'est le cas avec RiotMort pour Combat Tactique, RiotZiegler sur Valorant, et dans ce cas précis, par un membre de l'équipe de conception de Vanguard, le logiciel anti-cheat du FPS.
Philipp Koskinas a en effet annoncé ce 12 mai que pas moins de 8 873 joueurs avaient été bannis depuis le début de la beta fermée du jeu. On imagine aisément qu'il y a parmi eux une très forte population de joueurs localisés en Europe ou en Amérique du Nord, puisque ces régions étaient presque les seules à être éligibles à la beta jusqu'à il y a quelques jours (depuis, la Corée et une grande partie de l'Amérique latine dont le Brésil y ont accédé aussi).
Le tweet de Philipp Koskinas est tourné de manière amusante, puisqu'il évoque un "nouveau monde" dans lequel il manquerait 8 873 tricheurs, et qu'il invite les autres à "vérifier l'intégrité de leur enveloppe corporelle après le voyage dimensionnel". Mais le sujet est intéressant et important, puisqu'il annonce des chiffres déjà très hauts en ce qui concerne les tentatives de triche. Pour rappel, Riot Games a fait de cet anti-triche un de ses chevaux de bataille pour Valorant, et devrait se montrer particulièrement intraitable à ce niveau pour espérer voir le jeu percer au niveau compétitif dans les temps à venir.
Celui-ci a posé néanmoins énormément de problèmes aux joueurs, puisqu'il était considéré comme assez intrusif sur les machines des concernés. Depuis, Riot Games a communiqué à ce sujet, et pourrait encore faire évoluer les choses au fur et à mesure des patchs quasi-hebdomadaires.