Les Finlandais de Remedy, ne sont plus à présenter. À l’origine des jeux Max Payne, Alan Wake, ou encore, Quantum Break, Control suit la lignée de ses grands frères et n’a rien à leur envier. Nous avons eu l’occasion de découvrir les quatre premières missions de Control sur PS4. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les fans d’enquêtes et de phénomènes surnaturels seront ravis !
Tout est sous “Control”
C’est à New York, et plus particulièrement dans le Bureau Fédéral du Control, que nous retrouvons Jesse Faden, promue Directrice à la suite au décès de son prédécesseur.
Le Bureau Fédéral du Control (BFC) est une agence secrète gouvernementale enquêtant sur des phénomènes paranormaux. La cinématique d’introduction nous montre son précédent Directeur, Zacchariah Trench, quelques instants avant sa mort, un pistolet sur la tempe.
Est-ce un suicide ou bien un meurtre ? C’est à nous de le découvrir. Mais sachez qu’une force surnaturelle - qui ne nous veut pas du bien - a pris possession des lieux. Il est donc tout à fait normal de voir des employés flottants dans les airs.
Les premières minutes du jeu nous permettent de prendre le contrôle de Jesse et de commencer notre investigation. La curiosité n’est donc pas un vilain défaut dans ce jeu ! Tout se passe au QG du BFC, malgré une carte conséquente, les pièces explorables n'apportent pas grand chose au jeu. Si ce n'est, la possibilité d'interagir avec des objets qui sont facilement repérables.
Grâce aux objets récoltés, nous pouvons en découvrir plus sur ce qui se passe à l’aide des rapports et obtenir de nouveaux items. En fonction des objets récoltés, nous pourrons améliorer les stats de Jesse comme la santé, les armes, le combat rapproché et ses pouvoirs.
Il est à noter que les armes sont modifiables par la suite ! Pour ce test, nous n'avons eu qu'un modèle, le pistolet initial qui fait le job pour les premières missions. Néanmoins, des ennemis plus forts et disposant d'un "bouclier" vont peu à peu apparaître, il vous faudra ruser en alternant avec le don de Jesse pour en venir à bout.
Au fil du jeu, notre petite Jesse va débloquer de nombreux pouvoirs, dont un important qui nous permet de manipuler et faire parler les objets !
Mais … quelle est cette sorcellerie ?
Ce n’est pas de la sorcellerie, mais de la télékinésie ! Grâce à ce don, Jesse peut contrôler les objets, les faire parler et les utiliser pour se défendre.
Durant nos trois heures de jeux, nous avons pu débloquer la capacité de se battre en combat rapproché, de manipuler les objets et de “planer” dans les airs. Lorsqu’une nouvelle compétence est acquise, nous basculons dans un stage d’entraînement dédié. Ce qui peut être vite redondant et long.
Son précieux pouvoir nous aide à activer les checkpoints/portails qui nous permettent de nous déplacer rapidement dans les différentes parties du QG.
Comme au cinéma
Du côté des cinématiques, le réalisme de ces dernières nous ferait presque oublier qu'il s'agit d'un jeu et non d'une série sur Netflix. Ce sont des personnages plus vrais que nature qui apparaissent lors de cinématiques cruciales.
Sous ses allures de jeux narratifs, Control mélange les genres. Il n’est pas question ici de faire des choix pour avancer dans l’histoire, Jesse est là pour botter les fesses de ses ennemis. Vous aurez à interagir avec différents personnages qui seront là pour nous guider et nous donner des indices pour avancer. Pour les dialogues "classiques", les cutscenes sont un peu plus "simplistes" et nous rappellent qu'il s'agit avant tout d'un jeu et non d'un film. On peut même distinguer un léger décalage sur le visage des personnages.