Evil Geniuses
Composition
Être éternellement sous-estimé, moqué et revêtir le costume du perdant. Tel semble être le destin de l’équipe qui compte le plus de finales désenchantées dans l’histoire de la discipline. Les plus douloureuses ? Celles du Six Invitational 2018 (défaite 3 maps à 2 contre Penta après avoir mené 2-0) et du Six Major de Paris (le fameux 0-3 infligée par les Penta devenus G2 Esports). Sans compter les Finales milanaises de Pro League, en mai dernier (un dérapage total au moment de concrétiser la balle de match, avant de laisser s’échapper le titre au profit de la Team Empire). La liste est longue et fait mal... Mais ceux qui aiment voir le verre à moitié plein plaideront la régularité de la formation américaine à très souvent performer. Et à gagner en stabilité, là où de nombreuses autres escouades changent régulièrement d’effectif. Mine de rien, cela fait bientôt 3 ans que Canadian, nvK, Necrox et Yung évoluent conjointement. Ajoutez à cela l’un des meilleurs flex au monde, Geoometrics, et vous obtenez la moitié d’un favori au sacre du prochain Six Major. D’autant plus que s’ils parviennent à choper le momentum, à domicile, il deviendra très difficile de les arrêter. Vous l’aurez sûrement compris : le plus gros match qui attend Canadian et compagnie, c’est un affrontement psychologique avec eux-mêmes.
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Canadian |
Troy Jaroslawski |
Entry |
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nvK |
Nathan Valenti |
Entry |
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Geoometrics |
Emilio Leynez Cuevas |
Flex |
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Necrox |
Ammar Albanna |
Flex Support |
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Yung |
Austin Trexler |
Support Breacher |
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Gotcha |
Aaron Chung |
Coach |
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En vrac
Meilleure perf' à un Major : Vainqueur - Six Invitational (2017).
La forme du moment : 3ème en Pro League Nord-américaine.
Avec 45 % d'attaques et 69 % de défenses pliées.
À l'aise sur ? Aucune carte spécifiquement.
Adversaires du groupe : Giants / SSG / NiP.
Ils ont les armes pour atteindre la finale.
Le gars sûr
N’en déplaise à Donald Trump et son mur, celui qui porte courageusement Evil Geniuses sur ses épaules depuis quelque temps est Mexicain. Formidable couteau suisse, Emilio Leynez Cuevas s’inscrit quasiment à chaque événement comme le loup le plus altruiste et efficace de sa meute. C'est simple : en toute circonstance, le flex tient la baraque, débloque des situations, et son actuelle saison 10 de Pro League ne déroge pas à la règle. Autant dire que le bureau des visas américains a évité de faire la plus grosse boulette de son histoire en laissant Geoometrics se rendre à Raleigh.
Le facteur X
Nul ne sait quel syndrome touche Nathan Valenti depuis le début de saison, mais son rendement en Pro League est loin d’être efficient. L’entry de 20 ans, ultra-expérimenté sur Rainbow Six et d’ordinaire constant, est dans le mal et ne touche plus une bille. Il n’y a qu’à voir son ratio de KOST évalué à 0,44 (le plus bas de tout le championnat d’Amérique du Nord). Allez, plusieurs semaines de préparation intensive pour le Six et ça devrait revenir. Ou pas.
Trois choses qui vont sûrement se produire
- Yung va sévèrement clutcher.
- Canadian va pousser des grands cris de gorille en tapant sur son torse.
- Des « let’s go ! EG ! » vont pleuvoir des gradins.
