Les Entry
Stigi
Un conte de fée. C’est sûrement ce qu’est en train de vivre Teemu Sairi depuis son intégration dans les rangs de la structure tricolore. Catapulté expressément depuis la Challenger League, le Huuhkajat n’a cessé de monter en puissance au cours de ses premières foulées en Pro League, pour finalement nous offrir, cette semaine, sa prestation la plus aboutie. Résumons : 72 % de réussite sur les 25 duels qui se sont offerts à lui, pour une moyenne de 1,64 kill par round et un apport dans le collectif des Vés qui s’est grandement fait ressentir. De quoi confirmer le saut à la perche du nouveau jouet des Vitality, de l’anonymat le plus complet jusqu’à l’inscription en grosses lettres de son nom dans la liste des meilleurs openers d’Europe.
Kantoraketti
Il est de retour. Oui, oui, façon John Cena, avec la musique et tout le tintamarre. Alors que le natif de Suomi semblait totalement à côté de ses pompes en Pro League depuis plusieurs semaines, voilà que ce dernier a enfin émergé de la méforme bien sombre dans laquelle il était empêtré. Et avec la manière, s’il vous plaît. Parce que Kanto, c’est Kanto. Un gars qui rend habituellement le compliqué en très simple, capable de torcher une game en deux temps trois mouvements. Ce qui s’est traduit statistiquement par une efficacité mortelle enregistrée à hauteur de 80 % des 15 gunfights qu’il a disputés face aux Penta Sports, ce lundi. Autant dire que G2 Esports va mieux, à l’image de son opener star. Et que le Six Major de Raleigh risque d’être Kantorock'n Roll.
Le Flex
Doki
Il a beau avoir la carrure d’un Hobbit, cela n’empêche pas Jack Robertson de faire partie des futurs grands de la Pro League. En guise de faire valoir de l’Écossais, nous retrouvons donc logiquement sa dernière représentation maîtrisée et spectaculaire, en terre du milieu des Natus Vincere. Aux côtés de CTZN et face aux légions suédoises de Chaos, le petit prodige s’est régalé autant qu’il nous a fait vibrer. Que ce soit en défense sur Jäger, ou avec son Thatcher en attaque, le Britannique s’est clairement imposé comme le bourreau des Nordiques, en inscrivant près d’un tiers des kills de sa formation. Et même si le kill n’est pas le meilleur moyen de juger un joueur, force est de constater que cela a permis à Na’Vi de repartir avec trois précieuses unités de sa soirée. Oki Doki.
Les Supports
Sheppard
La vitrine parfaite du collectif russe d’Empire. Un collectif où chacun s’implique avec abnégation, au service des autres et de la victoire. En Pro League, Artur Ipatov rime bien souvent avec l’assurance du travail de support savamment exécuté. Alors comme d’hab, celui-ci a fait ce qu’il sait faire de mieux : remplir son rôle de piston et faire gagner des points à l’équipe de l’Est.
Pengu
Bonne nouvelle chez les G2 : la routourne semble enfin tourner. C’est du moins ce que laisse à penser leur seconde victoire consécutive glanée en Pro League. Un fait anodin en apparence pour les Champions du Monde en titre, mais qui ne s’était cependant jamais produit auparavant cette saison. Pas du tout étranger à ce brutal revirement de situation, Niclas Mouritzen a - comme qui dirait dans le jargon - une fois de plus fait sa game. Et même s’il s’en est remis comme toute sa bande aux parfaits déblocages de l’excellent Kanto, le danois s’est montré impeccable dans son domaine retiré de l’entrejeu Gédeuïte. En opérant près d’un kill à chaque round et un impact collectif concret sur 78 % des séquences, notamment. Vraiment indéboulonnable ce Pingouin.
Sur le banc
Aceez (LFO) : Si quelqu’un l’aperçoit, demandez-lui comment vont ses épaules. Non, parce qu’après avoir autant porté les siens dans son sac à dos...
CTZN (Na’Vi) : L’anglo-saxon continue son bonhomme de chemin de Pro League en parsemant tout un tas de corps derrière lui.
Revan (Penta Sports) : Le Corse pète la forme en ce moment. Dommage que son équipe se soit retrouvée dans un bourbier.
Risze (LFO) : Comme toujours, le flex belge tient la baraque. À frites, accessoirement.
Sha77e (Gifu) : Celui qui appartient au passé mythologique de Rainbow Six est redevenu la moitié de la gloire qu’il était, le temps d’une soirée.
esport
Comme dans chaque communauté, Rainbow Six possède son propre dialecte. Ce qui peut parfois rebuter les néophytes qui auraient pris le train de la licence compétitive d'Ubisoft en cours de route. Escale, donc, sur les mots que vous entendrez assurément en jouant ou en suivant l'esport de R6S !
Crédit photo : Vitality